Un peu plus d’un Français sur deux, 56% exactement, a dû piocher dans son épargne entre juillet 2012 et juillet 2013, pour, dans 47% des cas, faire face à une baisse de revenus. Pour près d’un sur cinq (19%), le prélèvement a été en moyenne de plus de 200 euros mensuels. Selon la même étude, dévoilée cet été, 38% des ménages français ont dû se tourner vers une solution impliquant un crédit. Ils étaient presque autant, 34%, selon un autre sondage publié début septembre, à indiquer avoir pour priorité «de réduire leur épargne pour pouvoir continuer à consommer normalement». Une augmentation de trois points depuis avril dernier. Le 27 septembre, l’Insee annonçait qu’en août les dépenses de consommation en biens des ménages avaient reculé de 0,4% en volume, une baisse «principalement imputable à une nouvelle diminution des dépenses alimentaires et en énergie»...
Commenter cet article