Force Ouvrière de Côte d'Or

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REBAPTISÉ AIRBUS GROUP, EADS PERD DES EMPLOIS

Publié le 6 Février 2014 par FOCOTEDOR in AIRBUS GROUP, EADS PERD DES EMPLOIS, FO AIRBUS, Confédération

Restructuration

 
 
 
 
 
Après l’annonce, début décembre, du plan de restructuration d’EADS et la suppression de 5.800 emplois en Europe, la direction du groupe d’aéronautique en a donné le détail, le 27 janvier, lors d’un comité d’entreprise européen réuni à Toulouse. En France, ce sont 1.400 emplois qui disparaîtraient en trois ans. Le détail par établissement fait apparaître la suppression de 396 emplois chez Astrium, à Toulouse, 309 aux Mureaux, dans les Yvelines, et 213 à Bordeaux. Par ailleurs, 411 postes devraient disparaître à Élancourt, toujours dans les Yvelines, principal site français regroupant les activités Défense du groupe. La Fédération FO de la Métallurgie refuse toutes mesures de licenciements secs, s’engageant pleinement dans les négociations en cours pour la mise en place d’un dispositif de départs anticipés.

AU NOM DE LA COMPÉTITIVITÉ

Pour réduire la voilure, il aura suffi à la direction de regrouper en un seul pôle les activités «Défense» et «Espace» du groupe et, le 1er janvier, d’en changer le nom, EADS devenant Airbus Group. FO «s’insurge contre ces suppressions d’emplois dans un groupe qui se porte financièrement bien et dont les carnets de commandes sont pleins». Y compris dans les entités Défense et Espace. Un cabinet d’experts mis en place par les représentants des salariés constate d’ailleurs que les arguments d’EADS sur ses problèmes de compétitivité sont «démentis par les faits».

Serait-ce alors une simple logique financière destinée à assurer aux actionnaires un fort taux de rentabilité? Philippe Fraysse, responsable de l’aéronautique à la fédération FO, prévient que son syndicat «n’acceptera aucun chantage à l’emploi et, par conséquent, aucun accord emploi-compétitivité», ce dispositif introduit dans la loi de «sécurisation de l’emploi» à partir de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 et qui, comme cela se confirme ici et ailleurs, facilite les licenciements collectifs.

M.L.S.
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