
«La direction nous a promis de nouvelles négociations à condition que la situation des sites de Saint-Nazaire et Nantes redevienne sereine afin de dépassionner les choses», a rapporté Yvonnick Dréno (FO), avant d’expliquer que le mouvement de grève a permis l’ouverture de discussion. «Sur le principe, la direction admet la prime exceptionnelle, elle est prête à discuter et à aller au delà,», a déclaré le délégué FO à Saint Nazaire. «Une porte s’est ouverte jeudi et pour une première réunion, ce n'est pas si mal. Nous avons appelé à suspendre le mouvement pour donner une chance aux discussions. Ce qui ne nous empêche pas, sur le fond, de juger très insuffisantes les propositions formulées par rapport aux revendications que nous sommes déterminés à faire aboutir», a ajouté FO.
Appelant également à la reprise du travail, la CFTC s’est félicitée de son côté que «la direction consent à se remettre en question en faisant un effort au travers d'une première proposition de prime». Lors de l’assemblée générale vendredi à Saint-Nazaire, selon la CGC, «seules quelques voix ont manqué à la reprise du travail». Seule la CGT, minoritaire, a soutenu, du bout des lèvres, la poursuite du mouvement. «Même si nos propositions sont différentes, nous n'entendons pas nous substituer à la volonté des salariés», a-t-elle affirmé.
Pour FO, c’est aux dirigeants d’Airbus, qui portent l’entière responsabilité de cette situation, de faire maintenant un geste fort envers des salariés se demandant «aujourd'hui où on les emmène». Et de réclamer la fixation rapide d’une nouvelle réunion de négociations.
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