Consommation
Parmi les traditionnelles hausses au 1er juillet:
le SMIC.
Un cadeau royal de 21 euros et des poussières qui aurait pu partir en fumée dans les demandes d’augmentation tarifaire de GDF Suez, mais que, sans doute pour ne pas se retrouver piégé dans le gaz, le gouvernement a préféré geler:
les tarifs ne monteront «pas plus que l’inflation».
Mais l’énergie budgétivore possède de multiples têtes, dont EDF, qui a augmenté les siens au 1er juillet, du fait de la taxe dénommée Contribution au service public de l’électricité (CSPE) en hausse de 1,1% et passant ainsi de 9 euros par mégawatt/heure à 10,5 euros.
Sans compter le Tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE), qui devrait gonfler de 1,8% au 1er août.
L’hiver va être chaud.
Électriques ou non, les voitures ne vont pas gagner en attractivité si le carburant continue de plomber les budgets.
Du coup, la SNCF, qui veut désormais vendre de l’... électricité, pourrait elle aussi suivre, bien que rien ne soit encore annoncé.
À défaut de se déplacer, un luxe, on peut désormais téléphoner moins cher en vertu d’un règlement européen en vigueur depuis le 1er juillet et imposant une baisse dans l’itinérance.
Ainsi, l’appel de l’étranger (en Europe) vers la France est désormais plafonné à 29 centimes la minute, contre 35 auparavant, et la réception à 9 centimes contre 11.
Même chose pour les communications par SMS et par la 3G (internet), ces dernières ne pourront pas dépasser, dans un premier temps, 70 centimes le mégaoctet (Mo), alors qu’elles flirtaient plutôt avec les trois euros, soit la moitié de ce que coûtera au minimum un paquet de cigarettes en septembre prochain, à la suite de la hausse du tabac prévue à 6%.
Une flambée de plus.
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