Force Ouvrière de Côte d'Or

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Le jeu du pouvoir d’achat : pour qui ?

Publié le 6 Octobre 2007 par UDFO21 in udfo21

 
Réactions du syndicat FO STRD et de son délégué syndical Pascal PETITBOULANGER 
(membre du Bureau de l’UDFO21)

Dans notre journal régional « Le Bien Public » on a pu lire un article intitulé : 

« C’est la rentrée pour les patrons-le Medef veut jouer le jeu ». 

Mr Pascal Gautheron son Président régional, y déclare :

« Le Président se place comme un manager…nous retrouvons à l’intérieur de ce programme les attentes des entrepreneurs…Aujourd’hui nous disons tous : il faut jouer le jeu pour que tout le monde gagne. Les salariés, les partenaires de l’entreprise, mais nous aussi, en jouant le jeu du pouvoir d’achat ».

Remettre en cause les 35 heures par des systèmes détournés.

Vouloir faire travailler les travailleurs plus longtemps en faisant reculer l’âge de la retraite. 

Casser la protection du salarié par son contrat de travail avec une « séparation à l’amiable ». 

Transformer le système paritaire de l’ANPE et de l’UNEDIC en transformant sa mission d’aider les chômeurs en un système purement comptable. 

Faire payer encore plus les assurés sociaux lorsqu’ils sont malades par des franchises alors que l’on exonère encore plus les cotisations patronales. 

Et surtout, remet en cause le droit de grève en commençant par le service minimum dans les transports,   ainsi que toutes les idées les plus farfelues traitées quotidiennement dans la presse, il faut vraiment chercher dans les différentes mesures dites du « dialogue social » celles qui seraient gagnantes pour les salariés.
 
Pour ne pas affronter les vrais problèmes et éviter les vrais débats en écoutant les revendications des salariés, comment relancer la croissance, comment réformer les services publics (pour mieux respecter les valeurs républicaines), comment revoir les conditions de travail des plus vulnérables : on reprend les vieilles recettes en aggravant les conditions de travail, et en faisant diversion en terme de communication.
 
Où sont le dialogue et la concertation lorsque chaque mesure est déjà arbitrairement décidée ?
Pour FORCE OUVRIERE, la revendication prioritaire est le pouvoir d’achat, et on ne trouve rien de concret et immédiat dans les propositions des dirigeants actuels. 

Concernant la fonction publique, il est indispensable de revenir à sa valeur républicaine de service public, et ne pas   gérer les fonctions de l’Etat et des collectivités locales comme des entreprises privées.
 
Quand à la protection sociale, il ne faudrait pas entrer dans un système d’assurances privées qui s’inscrirait dans une américanisation génératrice d’inégalités. 
Notre rôle est de dire les choses toujours en toute indépendance des partis politiques, quelques soient les dirigeants et de marteler nos revendications devant la réalité sociale et économique.
 
Oui, des changements sont nécessaires pour réduire les inégalités, mais ils se feront qu’en respect des salariés et en restant ferme sur des positions d’avancées sociales.

 Ils ne se feront aussi que par notre engagement mutuel de combattre ensemble ces inégalités, par une adhésion franche et massive pour combattre toutes ces remises en cause des acquis des salariés, à travers un syndicat libre de ses réflexions et indépendant du business politique : FORCE OUVRIERE.
 

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