Au-delà du discours, qui veut apparaître consensuel,
la CGT-Force Ouvrière considère nécessaire d’apporter des réponses pour prévenir les dommages environnementaux. Les risqués liés au réchauffement climatique, à l’épuisement des ressources naturelles et à l’érosion de la biodiversité sont une évidence. En l’absence de politiques adaptées, ils seront pénalisants en termes de développement, de croissance et d’emplois.
Le Grenelle de l’environnement aurait dû être l’occasion d’instaurer un véritable débat sur les politiques économiques et sociales où la dimension environnementale serait promue comme un véritable gisement d’investissements et d’emplois nouveaux.
Aussi, Force Ouvrière regrette que les champs explorés par le Grenelle énergie – urbanisme – transports – agriculture n’aient pas été analysés sous l’angle des politiques économiques libérales à l’œuvre. De nouvelles orientations économiques conciliant répartition équitable des richesses et respect des équilibres écologiques s’imposaient. La priorité donnée à la concurrence dans un cadre d’échanges commerciaux mondiaux impulsant une déréglementation accélérée, continuera de porter des atteintes irrémédiables à l’environnement, de la même manière qu’elle a nourri les inégalités sociales.
Le président de la République n’a pas répondu à ce défi. En insistant dans son discours sur la responsabilité collective, en excluant la notion d’intérêt général, le rôle des services publics, et en renvoyant le financement sur la fiscalité écologique, c’est le rôle de l’Etat qui se trouve amoindri. À cet égard,
FO réfute l’idée selon laquelle la démocratie participative devrait se substituer à la démocratie représentative dans le processus de décision.
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