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Intervention de C. MAZOYER au nom de FO à la manifestation de Dijon, place de la Libération.
Chers camarades,
Salaires, retraites, statuts, droit du travail, tout est lié et vous êtes ici nombreux à manifester, comme dans toute la France, car
les choses ne peuvent plus durer.
Dans le public comme dans le privé le mécontentement des travailleurs est à son comble. Les prix, notamment des produits de première
nécessité, flambent.
La seule réponse possible à la baisse du pouvoir d’achat est toute bête, il faut augmenter les salaires, les retraites et les minima
sociaux !
· Quand le gouvernement est capable de donner chaque année plus de 13 milliards € de cadeaux fiscaux aux plus aisés, il doit pouvoir augmenter les traitements des agents publics
bien au-delà de l’inflation.
· Quand les actionnaires des entreprises du CAC 40 empochent plus de 100 milliards € de bénéfices, les patrons doivent pouvoir augmenter les salaires dans tout le secteur
privé.
C’est aussi simple que cela !
C’est la même chose pour les retraites et la protection sociale.
· Il suffit de réaffecter toutes les sommes dilapidées en exonérations sociales, plus de 25 milliards €, à la Sécurité Sociale pour abolir les franchises médicales et revenir à
37,5 annuités de cotisations pour tous, public et privé.
C’est aussi simple que cela !
A l’inverse, le gouvernement tente de reprendre un à un tous les droits des salariés, les acquis de 1936 et ceux de
1945.
Le patronat se croit autorisé à augmenter la flexibilité et la précarité.
Les cadeaux fiscaux, les exonérations, les reculs sociaux n’ont jamais favorisé l’embauche, ni arrêté les plans sociaux, ni empêché le
démantèlement du secteur public.
Alors qui pourrait croire que céder aux patrons ou au gouvernement, accepter les directives européennes, pourrait régler les problèmes
du pouvoir d’achat, du chômage, ou des services publics ?
Mais, … , car il y a un mais, les salariés ne sont pas prêts à se laisser faire :
· Ils ne sont pas prêts à accepter la précarité et les licenciements.
· Ils ne sont pas prêts à accepter de travailler plus et plus longtemps pour gagner moins.
Nous l’avons montré le 18 octobre et le 20 novembre en manifestant par milliers. Nos camarades cheminots l’ont montré en reconduisant
la grève. Depuis des semaines, les conflits se multiplient dans le secteur privé. Aujourd’hui vous le montrez encore en faisant grève et en manifestant.
Alors, tous ensemble, public et privé, nous devons exiger toujours plus fort :
· Augmentation générale des salaires, des pensions et minima sociaux !
· Un vrai travail avec un vrai salaire, avec un vrai contrat ou un vrai statut ! Arrêt de la précarité et de la flexibilité !
· Arrêt des suppressions de postes, des licenciements, des privatisations, du démantèlement des services publics !
· Public privé, la retraite à taux plein à 60 ans avec 37,5 ans pour tous et pas un jour de plus !
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