Force Ouvrière de Côte d'Or

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La revalorisation du SMIC au 1er janvier - 100208

Publié le 10 Février 2008 par UDFO21 in udfo21

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UNE REVENDICATION FORCE OUVRIÈRE ENTENDUE PAR LE CONSEIL D’ORIENTATION POUR L’EMPLOI
 

Le Conseil d’Orientation pour l’Emploi a rendu son avis suite à une saisine gouvernementale du 20 décembre relatif à la dynamisation des négociations salariales et à la revalorisation du SMIC.

A travers cet avis, le COE confirme le principe d’unicité du SMIC et rejette l’idée de régionalisation ou de différenciation par secteur d’activité.

La CGT-FO est satisfaite de la position du Conseil qui réaffirme que le SMIC doit demeurer un salaire minimum et qui considère que l’écrasement des grilles de salaires n’est pas satisfaisant.

Le COE se prononce également en faveur du changement de la date de revalorisation du SMIC, reprenant ainsi une revendication de la CGT-FO. Les négociations de branche et d’entreprises pourraient dès lors s’ouvrir en ayant connaissance du niveau de revalorisation du salaire minimum. Reste encore à faire valoir notre revendication d’instaurer des clauses de rendez-vous automatique dans les branches après toute hausse du SMIC.

S’agissant de la création d’une commission consultative d’experts chargée de donner son avis sur le niveau souhaitable, la CGT-FO sera attentive à la composition de cette commission et à son mode de désignation, ces éléments étant le gage de l’indépendance de ses avis.

La Confédération a rappelé que la responsabilité de fixer le niveau de revalorisation du SMIC doit demeurer une prérogative des pouvoirs publics même en présence de cette commission et estime que les éléments de revalorisation actuels ne doivent pas être modifiés, ce que valide le Conseil.

Enfin, Force Ouvrière souscrit également pleinement à la position du Conseil d’amputer les allègements de charges patronales en cas d’absence d’accord de salaire d’entreprise ou de branche de moins de deux ans même si le niveau de la sanction ne nous apparaît pas très dissuasif et ne règle pas la question de l’existence toujours possible (même si limité dans la durée) de minima de branches inférieurs au SMIC. 

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