Rassemblement des retraités à la Préfecture du 06/03/08 - 080308

400 personnes ont répondu à l’appel des organisations syndicales de retraités et se sont retrouvées à 10h. devant la Préfecture.

Une délégation (1 par organisation) a été reçue par M. Miliani, chef de cabinet du Préfet. Une courte manifestation a suivi le compte rendu de la délégation.

FORCE OUVRIÈRE a insisté sur les points suivants :

Si la délégation était composée de femmes pour souligner l’extrême précarité d’un grand nombre de retraitées, notre action se déroule dans le cadre de la solidarité entre générations, entre actifs et retraités, hommes ou femmes.

Différents aspects précis de la détresse des retraités ont été présentés. Nous avons tenu à préciser que nous ne sommes pas venus demander de la compassion pour les « petits vieux », mais réclamer nos droits. Ce sont les retraités d’aujourd’hui qui ont fait vivre le pays pendant des décennies. Quand nous sommes entrés au travail, une retraite à taux plein nous était promise après 37,5 années de cotisation. Et aujourd’hui, plus rien ne serait possible, même après 40 annuités ! Ce que nos parents ont acquis, nos enfants n’y auraient plus droit !

A plusieurs reprises, la délégation a contesté que les seuls choix possibles seraient d’augmenter les cotisations ou les durées de cotisations, ou diminuer les montants des pensions. Une autre politique est possible. (Dans une récente conférence de presse Jean Claude Mailly, secrétaire général de F.O. chiffrait à 12,475 milliards d'euros ce qui pourraient revenir aux retraites en mettant fin aux multiples formes d’exonérations patronales).

Il faut poursuivre

Ceux qui avec cynisme ont utilisé la tragédie des malades d’Azelheimer pour imposer les franchises médicales, sont tout à fait capables de s’apitoyer sur des cas particulièrement douloureux pour tenter d’imposer le minimum de pension pour tous, charge à celui qui en aura les moyens de compléter auprès d’assurances privées.

Il ne s’agit donc pas de se lamenter, mais de s’organiser pour faire valoir les revendications de FORCE OUVRIÈRE :

Blocage des compteurs à 40 ans de cotisations dans la perspective d’un retour aux 37,5 annuités

Retour au calcul sur les 10 meilleures années de salaires dans le privé

Indexation des pensions sur les salaires

Revalorisation des minimum contributif et vieillesse.