Depuis plusieurs années, la SNCF, comme d’autres entreprises publiques relève des principes de l’économie libérale. A ce titre, elle doit
elle-même équilibrer son budget, dans le cadre d’un désengagement de l’État devenu actionnaire.
En vertu de cette logique, celui-ci se comporte comme un bon détenteur de portefeuille. Devant le bénéfice annoncé par l’entreprise nationale, il n’hésite pas à réclamer le versement d’un dividende (la ponction serait de 130 millions d’euros).
Il s’agit d’une disposition légale mais l’afoc désapprouve ce comportement des pouvoirs publics. Dans les circonstances actuelles il confine à la désinvolture.
Il n’est tenu aucun compte des échéances auquel la SNCF devra faire face. On peut retenir, entre autres, les problèmes du fret, l’augmentation des péages de Réseaux Ferrés de France (RFF) et la rénovation ou l’achat du matériel roulant.
En définitive, il est fortement à craindre que les usagers ne se voient contraints de combler ce handicap par des augmentations de tarifs, à plus ou moins long terme.
Il aurait été pourtant équitable qu’ils soient bénéficiaires d’un bilan financier hautement positif (un milliard d’euros). Mais c’est un signe des temps, à trop nier la notion de « Service Public », on valorise celle d’État arbitraire.
En vertu de cette logique, celui-ci se comporte comme un bon détenteur de portefeuille. Devant le bénéfice annoncé par l’entreprise nationale, il n’hésite pas à réclamer le versement d’un dividende (la ponction serait de 130 millions d’euros).
Il s’agit d’une disposition légale mais l’afoc désapprouve ce comportement des pouvoirs publics. Dans les circonstances actuelles il confine à la désinvolture.
Il n’est tenu aucun compte des échéances auquel la SNCF devra faire face. On peut retenir, entre autres, les problèmes du fret, l’augmentation des péages de Réseaux Ferrés de France (RFF) et la rénovation ou l’achat du matériel roulant.
En définitive, il est fortement à craindre que les usagers ne se voient contraints de combler ce handicap par des augmentations de tarifs, à plus ou moins long terme.
Il aurait été pourtant équitable qu’ils soient bénéficiaires d’un bilan financier hautement positif (un milliard d’euros). Mais c’est un signe des temps, à trop nier la notion de « Service Public », on valorise celle d’État arbitraire.
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