Force Ouvrière de Côte d'Or

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FO femme & militante - 290308

Publié le 29 Mars 2008 par UDFO21 in Presse syndicale


MARIE-CLAIRE ROS, CAP’TAINE FLAM DE LA GALAXIE FO
La Tribune FO Santé n°55 - Mars - Avril - Mai 2008

Dès mon diplôme de kiné obtenu, j’intègre en 1975 le CHU Purpan de Toulouse. Mettre tout en oeuvre pour faire le mieux possible mon boulot ne pouvait se faire sans heurter ce que les cadres soignants considéraient comme leurs prérogatives: j’ai vite appris à mes dépens qu’il était vain de prétendre défendre seule le bien fondé de mes positions. Je me syndique donc quasiment dès ma prise de fonction.

 

Je choisis FO, d’abord parce qu’ayant été prof d’histoire-géo avant d’être kiné j’avais une bonne connaissance des valeurs «historiques» véhiculées par chacune des centrales syndicales, ensuite parce que l’autonomie et l’indépendance de FO représentent à mes yeux des valeurs essentielles.

 

 

 

 

Tout de suite je participe à la vie syndicale de mon hôpital: Conseil Syndical, Bureau. Une dizaine d’années plus tard, après avoir été nommée cadre de santé au tableau d’avancement, je deviens Secrétaire du syndicat.

 

 

 

Ensuite, Secrétaire Régionale Adjointe et Secrétaire du Groupement Départemental 31, je «monte» en 1996 au Bureau Fédéral, où j’aurais finalement assuré 4 mandats.

 

 

 

Je veux préciser que pour moi il y a une sorte de continuité, une logique à être passée du domaine de l’éducation à celui de la rééducation, puis de la rééducation au syndicalisme militant. D’ailleurs, j’ai fait du syndicalisme de la même façon que je faisais de la rééducation: j’ai toujours essayé, avec mon équipe, de mettre tout en oeuvre pour une prise en compte globale des besoins et des attentes des personnes qui nous accordent leur confiance. Ce qui est essentiel, c’est de tout mobiliser pour l’objectif qu’on s’est fixé.

 

 

 

Dans l’action syndicale, on n’a pas le droit de faire les choses à moitié, pour les personnes, pour l’image du syndicat et pour le respect de soi-même. Pour moi, la phrase de Saint-Exupéry: «si tu veux unir les hommes, fais-les bâtir ensemble, tu les transformeras en frères» fait parfaitement écho à la fraternité, la solidarité, la notion d’équipe de FO. C’est pour ces valeurs que je continuerais toujours à militer.

 

 

 

Au cours de chacun de mes mandats, j’ai rencontré des femmes et des hommes de qui j’ai beaucoup appris, qui m’ont permis d’affermir et de mener à maturité les valeurs d’instinct que je portais en moi. Par delà les compétences, j’ai rencontré des modèles, des amis, des copains… Tous m’ont permis de pouvoir aller au bout de mon engagement syndical et de ressentir aujourd’hui ce sentiment de plénitude et cette grande sérénité.

 

 

 

Je ne peux pas clôre sans rendre hommage à mon mari Didier qui a supporté mes absences, mes colères, mes tristesses, mes déceptions ; qui non seulement m’a toujours encouragé mais m’a aidé dans la réflexion. D’ailleurs, il a toujours été au moins autant engagé que moi syndicalement… Quant à mon fils, il ne sait même pas que j’ai été kiné: sa maman était «syndicaliste» et il me dessinait en capitaine Flam, tenant à la main un cartable où le sigle FO scintillait de mille feux...

 

 


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