Education nationale
Le mouvement contre les milliers de suppressions de postes se poursuit demain avec des profs et des lycéens plus que jamais décidés à faire céder un
gouvernement, qui leur oppose depuis des semaines une fin de non recevoir.
Forts de leur dernière
journée de mobilisation jeudi – environ 80.000 manifestants dans toute la France, dont la moitié à Paris – les enseignants et les lycéens vont remettre ça demain pour exiger une nouvelle fois du
gouvernement qu’il annule les 11.200 suppressions d’emplois (dont 8.800 postes de profs dans le secondaire) programmées en 2008.
Après leurs rencontres infructueuses avec le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, les deux organisations de lycéens (FIDL et UNL) ont appelé vendredi à poursuivre et à amplifier le mouvement en participant mardi à cette nouvelle journée nationale de manifestations, dont le fer de lance restera la région parisienne. En île de France, la mobilisation sera d’autant plus importante que les personnels des collèges et lycées ainsi que les professeurs des écoles sont appelés à la grève par les syndicats. L’intersyndicale (FO, CGT, SNES SUD et CNT) du secondaire, qui avait recensé en moyenne plus d’un tiers de grévistes jeudi dernier, continuera de réclamer l’annulation pure et simple des 2.102 suppressions de postes dans les collèges et lycées franciliens.
Alors que le mouvement n’a cessé de prendre de l’ampleur au cours des dernières semaines, M. Darcos a campé sur ses positions vendredi en accusant de nouveau les syndicats enseignants «de pousser les lycéens devant eux» et de ne pas «prendre leurs responsabilités». «Où sont passés ceux-là, pourquoi est-ce que je me retrouve aujourd'hui confronté directement à un dialogue avec les jeunes?», a lancé sur Canal Plus le ministre, sachant que «ceux-là», comme il dit, ont demandé en vain d’être reçus. «Qu’attend M. Darcos? Que cherche-t-il ? Son intransigeance signifie-t-elle qu’il compte sur un "pourrissement" du mouvement de fond qui est engagé?», s’est interrogé le syndicat FO. «Si le ministre ne répond pas, maintenant, aux revendications des personnels et des lycéens lui seul porterait la responsabilité du conflit majeur… qui serait alors inévitable!», a ajouté le syndicat, qui a demandé d’être «reçu en «urgence».
Les organisations de lycéens, qui, elles, ont été reçues vendredi, sont sorties du ministère sans «réponses concrètes», dixit la FIDL. Après ces entretiens «décevants», l’UNL «en appelle désormais au Premier Ministre pour que soient rétablis les postes supprimés au budget 2008 de l’Éducation Nationale et annonce qu’elle poursuivra la mobilisation jusqu'à ce que le gouvernement entendent raison et cesse sacrifier sur l’autel de l’économie l’avenir de toute une génération». D’aucuns pensent que le ministre et le gouvernement auquel il appartient mise maintenant sur les vacances scolaires qui ont débuté hier en province pour voir dégonfler la mobilisation. En 2006, lors du mouvement contre le contrat première embauche (CPE), le gouvernement Villepin avait fait le même pari… avec le succès que l’on sait.
Après leurs rencontres infructueuses avec le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, les deux organisations de lycéens (FIDL et UNL) ont appelé vendredi à poursuivre et à amplifier le mouvement en participant mardi à cette nouvelle journée nationale de manifestations, dont le fer de lance restera la région parisienne. En île de France, la mobilisation sera d’autant plus importante que les personnels des collèges et lycées ainsi que les professeurs des écoles sont appelés à la grève par les syndicats. L’intersyndicale (FO, CGT, SNES SUD et CNT) du secondaire, qui avait recensé en moyenne plus d’un tiers de grévistes jeudi dernier, continuera de réclamer l’annulation pure et simple des 2.102 suppressions de postes dans les collèges et lycées franciliens.
Alors que le mouvement n’a cessé de prendre de l’ampleur au cours des dernières semaines, M. Darcos a campé sur ses positions vendredi en accusant de nouveau les syndicats enseignants «de pousser les lycéens devant eux» et de ne pas «prendre leurs responsabilités». «Où sont passés ceux-là, pourquoi est-ce que je me retrouve aujourd'hui confronté directement à un dialogue avec les jeunes?», a lancé sur Canal Plus le ministre, sachant que «ceux-là», comme il dit, ont demandé en vain d’être reçus. «Qu’attend M. Darcos? Que cherche-t-il ? Son intransigeance signifie-t-elle qu’il compte sur un "pourrissement" du mouvement de fond qui est engagé?», s’est interrogé le syndicat FO. «Si le ministre ne répond pas, maintenant, aux revendications des personnels et des lycéens lui seul porterait la responsabilité du conflit majeur… qui serait alors inévitable!», a ajouté le syndicat, qui a demandé d’être «reçu en «urgence».
Les organisations de lycéens, qui, elles, ont été reçues vendredi, sont sorties du ministère sans «réponses concrètes», dixit la FIDL. Après ces entretiens «décevants», l’UNL «en appelle désormais au Premier Ministre pour que soient rétablis les postes supprimés au budget 2008 de l’Éducation Nationale et annonce qu’elle poursuivra la mobilisation jusqu'à ce que le gouvernement entendent raison et cesse sacrifier sur l’autel de l’économie l’avenir de toute une génération». D’aucuns pensent que le ministre et le gouvernement auquel il appartient mise maintenant sur les vacances scolaires qui ont débuté hier en province pour voir dégonfler la mobilisation. En 2006, lors du mouvement contre le contrat première embauche (CPE), le gouvernement Villepin avait fait le même pari… avec le succès que l’on sait.
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