Force Ouvrière de Côte d'Or

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DÉTERMINÉS, LES 15 ET 22 MAI - 07052008

Publié le 7 Mai 2008 par UDFO21 in AFOC 21



Vendredi 9 mai 2008, à 19h20 sur France Inter, Jean-Claude Mailly sera invité de l’émission «L’Economie en débat», animée par Brigitte Jeanperrin.

Le 1er Mai, journée de revendications et de solidarité internationale. Force Ouvrière a défendu ses positions et revendications, en particulier en matière de retraites, de pouvoir d’achat et de service public républicain. Ces revendications seront au cœur des semaines à venir où deux dates de mobilisation sont programmées: les 15 et 22 mai.

Le 15 mai, à l’appel des fonctionnaires (dont les enseignants) et des lycéens, des manifestations auront lieu sur l’ensemble du territoire avec appel à la grève. Bien entendu la Confédération y apporte son actif soutien.

Ce ne sont pas les fins de non-recevoir du gouvernement et la provocation du service minimum qui calmeront les choses, bien au contraire.

Après avoir pris, souvent seuls, nos responsabilités dans le dossier retraites le 16 avril, nous avions proposé aux autres confédérations de faire du 15 mai une grande journée de convergence des revendications parce que, c’est évident, tout est lié. D’autres organisations l’ont refusé, telle la CFDT, sous prétexte qu’il ne fallait pas instrumentaliser les lycéens.

C’est oublier que le 15 mai ce ne sont pas seulement les lycéens qui appellent, mais aussi leurs professeurs et les fonctionnaires.

C’est aussi considérer qu’un jeune de 17 ans n’a pas de tête, que les organisations syndicales de lycéens ne sont pas libres, bref, c’est une forme de mépris pour la jeunesse.

La CGT, ne voulant pas déplaire à la CFDT, ne souhaitait pas non plus le 15 mai comme journée interprofessionnelle.

Finalement, sur les retraites (public-privé) ce sera le 22 mai. Le seul point d’accord est sur la date, chaque organisation défendant ses positions. Les nôtres sont connues, nous les martèlerons donc comme nous l’avons fait devant le Premier ministre le 5 mai. Rappelons en particulier que le blocage des compteurs à 40 ans est non seulement une question de justice sociale, mais que c’est aussi financièrement possible à condition de le vouloir.

Pour ces deux rendez-vous (15 mai et 22 mai), Force Ouvrière doit être massivement présente sur nos revendications.

Il est clair, par ailleurs, que le dossier «représentativité syndicale» ne facilite pas les relations entre confédérations, notamment face au «je t’aime, moi non plus» CGT-CFDT, qui considèrent les travailleurs davantage comme un marché syndical que comme la base de la raison d’être du syndicat.

Il nous appartient encore et à nouveau de faire vivre la liberté et l’indépendance syndicale, celle de la confédération dans son ensemble, mais aussi le respect de la liberté individuelle de nos adhérentes et adhérents.

C’est notre force, c’est ce qui fait de Force Ouvrière une organisation ouverte et nul ne nous en détournera.

C’est ce que nous montrerons, déterminés, les 15 et 22 mai.

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