L'UNION DEPARTEMENTALE FORCE OUVRIERE DE COTE D'OR COMMUNIQUE :
Les salariés ont aujourd’hui de multiples raisons d’être mécontents. Outre les questions liées à l’emploi, au chômage et aux conditions de
travail, trois urgences s’expriment en matière de pouvoir d’achat, d’égalité de droit et de retraite.
Pouvoir d’achat des salaires, retraites et minima sociaux.
N’assurant même pas le maintien du pouvoir d’achat de tous ses agents en 2008, surestimant l’effet heures supplémentaires, le gouvernement n’a toujours pas mis en œuvre le conditionnement des
aides sociales en fonction de l’existence d’accords de salaires et n’a toujours pas daigné mettre en place la prime ou le chèque transport attendu et promis depuis février 2007.
Pour la CE la promotion de rémunérations non soumises à cotisation, telles que l’intéressement et qui risquent de se substituer aux salaires, ne sauraient être une réponse économique et sociale
au pouvoir d’achat.
Remise en cause du modèle républicain et atteinte au principe d’égalité de droit.
Avec la RGPP, la suppression de postes, la remise en cause des statuts, la volonté d’inscrire l’équilibre budgétaire dans la constitution, la réduction de la couverture sociale en matière
d’assurance maladie, le gouvernement, encouragé par le patronat, remet délibérément en cause, sans le dire, le modèle républicain.
Cela se traduira inéluctablement par un accroissement des inégalités sociales et la disparition de droits sociaux.
En outre, avec la volonté de porter atteinte au droit de grève et celle visant à vouloir reprendre la position commune sur la représentativité, le gouvernement va remettre en cause les
conventions collectives nationales, le droit syndical, la durée légale du travail et la loi de 1884.
Retraites
En refusant de rechercher des pistes nouvelles de financement, en exonérant les entreprises de leurs responsabilités, les pouvoirs publics réduisent les droits sociaux des salariés de toutes
les générations.
La CE confirme l’intégralité des revendications Force Ouvrière en matière de retraite et le slogan «40 ans c’est déjà trop».
– Convaincue que la multiplication des initiatives ne favorise par le rapport de force et qu’un mouvement d’envergure est nécessaire;
– après le succès du 22 mai et l’absence de réponse gouvernementale positive,
la CE de Force Ouvrière propose aux autres organisations syndicales une suite au 22 mai, sous la forme, dans une première étape, d’une journée de grève interprofessionnelle.
Adoptée à l’unanimité
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