L'UNION DEPARTEMENTALE FORCE
OUVRIERE
DE COTE D'OR COMMUNIQUE
:
SECTEUR FORMATION SYNDICALE
SAVOIR CHOISIR
Article de René Valladon, Secrétaire confédéral, paru dans FO Hebdo n°2854
Lundi 2 juin, à 8h45 du matin, s’est tenue, au siège du MEDEF, la séance officielle de signature de la désormais célèbre et mal
nommée «position commune» du 9 avril.
Rappelons que l’article 17 de cette position commune prévoit que, par accord majoritaire d’entreprise, les syndicats pourront signer des dérogations aux contingents d’heures supplémen-taires fixés par les conventions de branche.
Le gouvernement, s’engouffrant dans la brèche créée par cette position commune, a présenté le 27 mai, aux interlocuteurs sociaux, son projet de loi après leur en avoir fait connaître, le 21 mai, les grandes lignes.
Il s’est donc écoulé plus de dix jours entre le moment où la CGT et la CFDT prennent connaissance du projet gouvernemental et la signature de la position commune!
On est alors estomaqué quand on lit dans le journal Le Monde qu’un haut responsable de la CGT, après l’échec de la réunion intersyndicale du 29 mai, reproche, entre autres, à FO (sans la nommer) «d’être plus préoccupée de la question de la représentativité que des revendications, alors que le plus important est d’agir ensemble».
On ne peut que lui retourner le compliment:
Quand Jean-Claude Mailly, le Secré-taire général de la CGT-Force Ouvrière, leur suggère, pour rassembler tous les syndicats, de retirer ce qui les divise, à savoir la position commune, il est encore temps pour la CGT et la CFDT d’y répondre favorablement.
En s’entêtant à la signer quand même, ils ont montré, à l’évidence, que leur priorité n’est pas de réussir une mobilisation d’envergure contre les projets du gouvernement, mais de voir mise en œuvre cette position commune, quel qu’en soit le prix à payer pour les salariés – au passage, on ne peut s’em-pêcher de penser qu’en remettant sur le tapis la question des 35 heures, le gouvernement leur offre l’occasion de faire passer les retraites au second plan.
Alors, encore une fois, entre la défense réelle des intérêts des salariés par une mobilisation commune (qui, pour être crédible, ne peut passer dans un premier temps, pour les retraites, que par un appel commun à une grève interprofessionnelle de 24 heures) et la préoccupation des appareils confédéraux, soucieux de procéder à la reconfiguration du paysage syndical, la CGT et la CFDT ont choisi. FO aussi.
Rappelons que l’article 17 de cette position commune prévoit que, par accord majoritaire d’entreprise, les syndicats pourront signer des dérogations aux contingents d’heures supplémen-taires fixés par les conventions de branche.
Le gouvernement, s’engouffrant dans la brèche créée par cette position commune, a présenté le 27 mai, aux interlocuteurs sociaux, son projet de loi après leur en avoir fait connaître, le 21 mai, les grandes lignes.
Il s’est donc écoulé plus de dix jours entre le moment où la CGT et la CFDT prennent connaissance du projet gouvernemental et la signature de la position commune!
On est alors estomaqué quand on lit dans le journal Le Monde qu’un haut responsable de la CGT, après l’échec de la réunion intersyndicale du 29 mai, reproche, entre autres, à FO (sans la nommer) «d’être plus préoccupée de la question de la représentativité que des revendications, alors que le plus important est d’agir ensemble».
On ne peut que lui retourner le compliment:
Quand Jean-Claude Mailly, le Secré-taire général de la CGT-Force Ouvrière, leur suggère, pour rassembler tous les syndicats, de retirer ce qui les divise, à savoir la position commune, il est encore temps pour la CGT et la CFDT d’y répondre favorablement.
En s’entêtant à la signer quand même, ils ont montré, à l’évidence, que leur priorité n’est pas de réussir une mobilisation d’envergure contre les projets du gouvernement, mais de voir mise en œuvre cette position commune, quel qu’en soit le prix à payer pour les salariés – au passage, on ne peut s’em-pêcher de penser qu’en remettant sur le tapis la question des 35 heures, le gouvernement leur offre l’occasion de faire passer les retraites au second plan.
Alors, encore une fois, entre la défense réelle des intérêts des salariés par une mobilisation commune (qui, pour être crédible, ne peut passer dans un premier temps, pour les retraites, que par un appel commun à une grève interprofessionnelle de 24 heures) et la préoccupation des appareils confédéraux, soucieux de procéder à la reconfiguration du paysage syndical, la CGT et la CFDT ont choisi. FO aussi.
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