L'UNION DEPARTEMENTALE FORCE
OUVRIERE DE COTE D'OR COMMUNIQUE :
RENCONTRE FO - CFTC
Les deux centrales ont expliqué hier pourquoi elles ont refusé de participer aux manifestations de ce mardi. Pour elles, «seule une action
d’envergure avec appel commun à une journée de grève interprofessionnelle pourrait produire les effets escomptés».
Les confédérations FO et CFTC ont expliqué lundi les raisons qui ont motivé leur refus de participer à la journée de manifestations sur les
retraites et les 35 heures organisée ce mardi par la CGT et la CFDT.
Au cours d’une conférence de presse dans les locaux de FO, les dirigeants des deux organisations syndicales, Jean-Claude Mailly (FO) et Jacques Voisin (CFTC), ont ainsi affirmé qu'à l’approche des vacances d’été, ce n’est pas une journée de manifestations de plus ou de moins qui fera bouger le gouvernement sur le dossier des retraites. «Seule une action d'envergure», avec un appel de l’ensemble des syndicats à «une journée de grève interprofessionnelle, pourrait produire les effets escomptés», ont-ils expliqué. Un appel unitaire à la grève sur les retraites ne pourrait maintenant se concrétiser qu’à la rentrée. Car, le dossier n’est pas clos. Il n'y a pas de loi sur les retraites cet été, le PLFSS (projet de loi de finances sur la sécurité sociale et donc des retraites, NDLR), c'est à l'automne, et un trimestre de plus (de cotisation pour arriver aux 41 ans en 2012), c'est à partir du 1er janvier 2009», a fait remarquer Jean-Claude Mailly. «On va se reposer la question pour le mois de septembre», a souligné le président de la CFTC Jacques Voisin.
Sur le démantèlement des 35 heures programmé par le gouvernement, après avoir rappelé leur opposition à un projet qui «déstructure l’organisation du travail dans l’entreprise en supprimant toutes les protections des salariés sur la durée du travail», ils ont de nouveau dénoncé «l’attitude» de la CGT et la CFDT qui ont donné le feu vert à la «réforme» en rédigeant le 9 avril la position commune sur la représentativité syndicale (voir notre article du 13 juin). Ils ont condamné ainsi ces «signataires» qui «publiquement s’indignent des propositions gouvernementales (qu’elles ont pourtant largement suscitées) tout en refusant de retirer leur signature». Celle-ci est intervenue le 2 juin, alors que tout le monde avait déjà pris connaissance des mesures du projet loi du ministre du Travail, a rappelé Jean-Claude Mailly, avant de dénoncer un «bal des faux culs».
Dans ces conditions, pour les leaders de FO et de la CFTC, il était difficile de participer à une journée de manifestations sur les 35 heures sans se poser d’abord en défenseurs de la position commune MEDEF-CGT-CFDT, qu’ils ont justement rejetée parce qu’elle «conduit inévitablement à l’affaiblissement des garanties collectives et de l’égalité républicaine en ramenant toute négociation au niveau de l’entreprise». Le mot d’ordre de l’appel de la CGT et la CFDT aux manifestations d’aujourd’hui semblent leur donner raison. Entre «la défense d’une retraite solidaire» et «l’opposition à la déréglementation du temps de travail», il mentionne en effet «le respect du dialogue social et des partenaires sociaux». Autrement dit, la défense des signataires de ladite position commune.
Par ailleurs, au moment où la CGC et l’UNSA ont décidé d’œuvrer à un rapprochement de leurs structures, Jean-Claude Mailly et Jacques Voisin ont indiqué qu’une telle perspective pour leurs organisations «n’est pas à l'ordre du jour». Si un jour le paysage syndical doit évoluer, «ce ne sera pas un décret, ni une loi, ni des trucs d'appareils qui décideront de telle ou telle évolution, ce seront les salariés qui décideront», a déclaré notamment Jean-Claude Mailly. «Notre démarche, c'est coopérer, tout en restant nous-mêmes, c'est rechercher ensemble des points de convergence sur des dossiers essentiels», a souligné de son côté Jacques Voisin. Sur des questions comme les retraites, la durée de travail ou le pouvoir d’achat, des convergences les ont amenés pour l’heure à lancer une «pétition à destination de l'ensemble des salariés» qui circulera durant tout l’été.
Au cours d’une conférence de presse dans les locaux de FO, les dirigeants des deux organisations syndicales, Jean-Claude Mailly (FO) et Jacques Voisin (CFTC), ont ainsi affirmé qu'à l’approche des vacances d’été, ce n’est pas une journée de manifestations de plus ou de moins qui fera bouger le gouvernement sur le dossier des retraites. «Seule une action d'envergure», avec un appel de l’ensemble des syndicats à «une journée de grève interprofessionnelle, pourrait produire les effets escomptés», ont-ils expliqué. Un appel unitaire à la grève sur les retraites ne pourrait maintenant se concrétiser qu’à la rentrée. Car, le dossier n’est pas clos. Il n'y a pas de loi sur les retraites cet été, le PLFSS (projet de loi de finances sur la sécurité sociale et donc des retraites, NDLR), c'est à l'automne, et un trimestre de plus (de cotisation pour arriver aux 41 ans en 2012), c'est à partir du 1er janvier 2009», a fait remarquer Jean-Claude Mailly. «On va se reposer la question pour le mois de septembre», a souligné le président de la CFTC Jacques Voisin.
Sur le démantèlement des 35 heures programmé par le gouvernement, après avoir rappelé leur opposition à un projet qui «déstructure l’organisation du travail dans l’entreprise en supprimant toutes les protections des salariés sur la durée du travail», ils ont de nouveau dénoncé «l’attitude» de la CGT et la CFDT qui ont donné le feu vert à la «réforme» en rédigeant le 9 avril la position commune sur la représentativité syndicale (voir notre article du 13 juin). Ils ont condamné ainsi ces «signataires» qui «publiquement s’indignent des propositions gouvernementales (qu’elles ont pourtant largement suscitées) tout en refusant de retirer leur signature». Celle-ci est intervenue le 2 juin, alors que tout le monde avait déjà pris connaissance des mesures du projet loi du ministre du Travail, a rappelé Jean-Claude Mailly, avant de dénoncer un «bal des faux culs».
Dans ces conditions, pour les leaders de FO et de la CFTC, il était difficile de participer à une journée de manifestations sur les 35 heures sans se poser d’abord en défenseurs de la position commune MEDEF-CGT-CFDT, qu’ils ont justement rejetée parce qu’elle «conduit inévitablement à l’affaiblissement des garanties collectives et de l’égalité républicaine en ramenant toute négociation au niveau de l’entreprise». Le mot d’ordre de l’appel de la CGT et la CFDT aux manifestations d’aujourd’hui semblent leur donner raison. Entre «la défense d’une retraite solidaire» et «l’opposition à la déréglementation du temps de travail», il mentionne en effet «le respect du dialogue social et des partenaires sociaux». Autrement dit, la défense des signataires de ladite position commune.
Par ailleurs, au moment où la CGC et l’UNSA ont décidé d’œuvrer à un rapprochement de leurs structures, Jean-Claude Mailly et Jacques Voisin ont indiqué qu’une telle perspective pour leurs organisations «n’est pas à l'ordre du jour». Si un jour le paysage syndical doit évoluer, «ce ne sera pas un décret, ni une loi, ni des trucs d'appareils qui décideront de telle ou telle évolution, ce seront les salariés qui décideront», a déclaré notamment Jean-Claude Mailly. «Notre démarche, c'est coopérer, tout en restant nous-mêmes, c'est rechercher ensemble des points de convergence sur des dossiers essentiels», a souligné de son côté Jacques Voisin. Sur des questions comme les retraites, la durée de travail ou le pouvoir d’achat, des convergences les ont amenés pour l’heure à lancer une «pétition à destination de l'ensemble des salariés» qui circulera durant tout l’été.
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