Le Secteur TRANSPORTS de l'UNION DEPARTEMENTALE FORCE OUVRIERE DE COTE D'OR COMMUNIQUE :
ÉDITORIAL DE JEAN-CLAUDE MAILLY DATÉ DU MERCREDI 18 JUIN 2008
Depuis plus de deux ans, Force Ouvrière revendique la mise en place d’une prime transport afin
d’alléger l’augmentation du coût des transports dans le budget des salariés, augmentation due en particulier à l’explosion du prix du pétrole. Pour imager notre revendication,
nous parlions d’une ligne sur la fiche de paie.
Le gouvernement précédent avait fini par décider de la mise en place d’un chèque transport (du type chèque restaurant) qui n’a, finalement, jamais vu concrètement le jour.
Depuis plusieurs semaines nous revendiquions pour les salariés la mise en place soit de ce chèque, soit de notre formule originelle, plus simple, une prime transport figurant sur la feuille de paie.
Le gouvernement a fini par répondre positivement via l’intervention télévisée du Premier ministre, le 12 juin.
Il demande aux interlocuteurs sociaux d’ouvrir une négociation interprofessionnelle. Dès le 13 juin, nous avons demandé aux organisations patronales l’ouverture de cette négociation.
Pour Force Ouvrière, cette prime doit concerner tous les salariés avec la possibilité de l’utiliser pour le transport collectif ou le transport individuel.
Beaucoup de travailleurs sont en effet obligés de prendre leur véhicule pour aller travailler parce qu’il n’y a pas de transports collectifs, ou que ceux-ci ne sont pas commodes ou encore parce qu’ils sont en horaire décalé.
Cette prime doit être à la charge des entreprises, l’État intervenant pour la partie défiscalisée.
Nous attendons donc les réponses des organisations patronales.
Si celles-ci traînaient les pieds ou si elles y mettaient de la mauvaise volonté, nous demanderions au gouvernement d’intervenir par décret.
Par ailleurs, nos rassemblements ou meetings régionaux ou départementaux, à la suite suite de la décision de la Commission exécutive de ne pas manifester le 17 juin, ont débuté sur l’ensemble de nos revendications.
Nous n’en oublions aucune: pouvoir d’achat, retraites, assurance-maladie, chômage, avenir du service public républicain.
Une rencontre lundi avec la CFTC a montré que sur plusieurs points (cf. communiqué commun) nous avions des analyses convergentes, permettant de coopérer sur des revendications dans le respect de chacune de nos organisations.
Nous allons lancer une pétition commune sur le pouvoir d’achat, les retraites et la durée du travail, pétition qui reste bien entendu ouverte. La rencontre s’est faite dans le respect réciproque, nous ne sommes pas dans des logiques d’appareil: les travailleurs ne sont pas un marché que devraient se partager les appareils syndicaux.
Clarté, détermination et offensive, tel est et tel sera toujours notre comportement et notre ligne de conduite.
Le gouvernement précédent avait fini par décider de la mise en place d’un chèque transport (du type chèque restaurant) qui n’a, finalement, jamais vu concrètement le jour.
Depuis plusieurs semaines nous revendiquions pour les salariés la mise en place soit de ce chèque, soit de notre formule originelle, plus simple, une prime transport figurant sur la feuille de paie.
Le gouvernement a fini par répondre positivement via l’intervention télévisée du Premier ministre, le 12 juin.
Il demande aux interlocuteurs sociaux d’ouvrir une négociation interprofessionnelle. Dès le 13 juin, nous avons demandé aux organisations patronales l’ouverture de cette négociation.
Pour Force Ouvrière, cette prime doit concerner tous les salariés avec la possibilité de l’utiliser pour le transport collectif ou le transport individuel.
Beaucoup de travailleurs sont en effet obligés de prendre leur véhicule pour aller travailler parce qu’il n’y a pas de transports collectifs, ou que ceux-ci ne sont pas commodes ou encore parce qu’ils sont en horaire décalé.
Cette prime doit être à la charge des entreprises, l’État intervenant pour la partie défiscalisée.
Nous attendons donc les réponses des organisations patronales.
Si celles-ci traînaient les pieds ou si elles y mettaient de la mauvaise volonté, nous demanderions au gouvernement d’intervenir par décret.
Par ailleurs, nos rassemblements ou meetings régionaux ou départementaux, à la suite suite de la décision de la Commission exécutive de ne pas manifester le 17 juin, ont débuté sur l’ensemble de nos revendications.
Nous n’en oublions aucune: pouvoir d’achat, retraites, assurance-maladie, chômage, avenir du service public républicain.
Une rencontre lundi avec la CFTC a montré que sur plusieurs points (cf. communiqué commun) nous avions des analyses convergentes, permettant de coopérer sur des revendications dans le respect de chacune de nos organisations.
Nous allons lancer une pétition commune sur le pouvoir d’achat, les retraites et la durée du travail, pétition qui reste bien entendu ouverte. La rencontre s’est faite dans le respect réciproque, nous ne sommes pas dans des logiques d’appareil: les travailleurs ne sont pas un marché que devraient se partager les appareils syndicaux.
Clarté, détermination et offensive, tel est et tel sera toujours notre comportement et notre ligne de conduite.
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