L'UNION DEPARTEMENTALE FORCE OUVRIEREDE COTE D'OR COMMUNIQUE :
L'Anaem (Agence nationale d'accueil des étrangers et des migrations) a recensé à l'été 2007 environ 20.000 saisonniers étrangers, selon FO qui estime que «ce ne
sont que les demandes officielles par des permis de séjour».
«En réalité, on pense que c'est plus proche de 100.000» personnes employées essentiellement dans l'agriculture et l'hôtellerie-restauration, ont expliqué lors
d'une conférence de presse les responsables de la fédération FO de l'agriculture et alimentation.
Lancée l'année dernière avec le seul syndicat Solidarnosc, l'opération a été élargie à d'autres organisations (l'Union générale des travailleurs algériens, l'Union générale des travailleurs
tunisiens et l'UGTP portugaise) après avoir constaté des «dizaines de cas» uniquement pour les Polonais. A partir de juillet, ces syndicalistes sillonneront les régions concernées afin de
sensibiliser les étrangers par des conférences et une brochure sur le droit du travail français, traduite en arabe, portugais, polonais. "Cela leur permet d'avoir un interlocuteur dans leur
langue et s'il y a problème, il y a le relais de l'organisation FO locale pour intervenir auprès de l'employeur ou de l'inspection du travail", a souligné le secrétaire général de FO
Jean-Claude Mailly. «Beaucoup de Polonais viennent travailler sans connaître les droits basiques sur comment doit être un contrat, la rémunération des heures supplémentaires, la durée du
travail... Il y aussi des problèmes de logement», a indiqué une responsable de Solidarnosc, Urszula Grzywalska. Le syndicaliste tunisien Sofiene Ben Hamida a rappelé que, contrairement aux
idées reçues, «la majorité des saisonniers (tunisiens) n'a pas l'intention de rester en France clandestinement».
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