L'UNION DEPARTEMENTALE FORCE
OUVRIERE DE COTE D'OR COMMUNIQUE
:
Suite à la diffusion du projet de loi portant généralisation du RSA transmis aux partenaires sociaux avant l’avis du Conseil Supérieur de l’Emploi,
la cgt-FO ne peut que réaffirmer ses craintes en l’absence d’engagements de l’Etat sur le financement de la mesure par des crédits nouveaux.
Lors de la conférence de concertation organisée par le Haut commissaire aux solidarité actives contre la pauvreté début juillet, Force Ouvrière avait déjà fait valoir que, selon elle, la réussite de la mesure dépendra des moyens qui y seront consacrés.
Le projet de loi ne fait aucune référence à ces moyens nouveaux alors même que le RSA entraînera notamment la suppression des primes de retour à l’emploi actuellement en vigueur pour les bénéficiaires de minima sociaux.
Sans compensation et donc sans moyens pour financer le RSA, sa mise en place fera de nombreux perdants parmi les personnes qui sont déjà dans une situation précaire.
Cette conséquence, totalement contraire aux objectifs poursuivis par la mesure, doit impérativement être prise en compte.
Ainsi, tout en soutenant le principe guidant la mise en place du RSA, la cgt-FO revendique à nouveau des moyens financiers pour faire baisser la pauvreté en France ainsi que la maintien de la prime forfaitaire pour les travailleurs en cas de reprise d’activité.
Force ouvrière demande également que des garanties soient apportées face aux risques d’effets pervers susceptibles de se produire sur les salaires et le développement du temps partiel subi.
Lors de la conférence de concertation organisée par le Haut commissaire aux solidarité actives contre la pauvreté début juillet, Force Ouvrière avait déjà fait valoir que, selon elle, la réussite de la mesure dépendra des moyens qui y seront consacrés.
Le projet de loi ne fait aucune référence à ces moyens nouveaux alors même que le RSA entraînera notamment la suppression des primes de retour à l’emploi actuellement en vigueur pour les bénéficiaires de minima sociaux.
Sans compensation et donc sans moyens pour financer le RSA, sa mise en place fera de nombreux perdants parmi les personnes qui sont déjà dans une situation précaire.
Cette conséquence, totalement contraire aux objectifs poursuivis par la mesure, doit impérativement être prise en compte.
Ainsi, tout en soutenant le principe guidant la mise en place du RSA, la cgt-FO revendique à nouveau des moyens financiers pour faire baisser la pauvreté en France ainsi que la maintien de la prime forfaitaire pour les travailleurs en cas de reprise d’activité.
Force ouvrière demande également que des garanties soient apportées face aux risques d’effets pervers susceptibles de se produire sur les salaires et le développement du temps partiel subi.
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