LE SERVICE COMMUNICATIONS DE L'UNION DEPARTEMENTALE FORCE OUVRIERE DE
COTE D'OR VOUS INFORME DE
Les
ministres se sont donnés le mot pour communiquer pendant le premier weekend de l'année :
les temps seront difficiles mais on ne change pas de cap.
Sur aucun sujet.
François Fillon s'est exclamé "En 2009, nous ne faiblirons pas, nous ferons l'ensemble des réformes (...) "Ce qui compte, c'est d'investir en 2009 le maximum d'argent possible pour que
l'activité redémarre (...) Quand l'économie va repartir, tout le monde en profitera".
Christine Bouton s'est auto-congratulée dans les colonnes du JDD : "On
a fait beaucoup en 18 mois." Et elle rappela que la France comptait
99 600 places pour 100 000 SDF. Ouf ! On avait cru que c'était l'inverse !
Eric Woerth a confirmé le dérapage budgétaire et le maintien des mesures
fiscales les plus austères dont la réduction de 30 000 postes de fonctionnaires en 2009 :
"Il y a une fonction publique qui est trop nombreuse" (...) "je maintiens l'idée que nous ne remplacerons pas un fonctionnaire sur deux partant à la retraite".
Le ministre a expliqué que "l'hôpital aujourd'hui a les moyens de fonctionner".
"C'est un problème de gestion interne".
Pourtant, les suppressions de postes de santé (sans parler de lits) sont nombreuses, comme à l'hôpital du Havre (387 d'ici 2012), au CHU de Nancy (650 postes d'ici 2012). Mais le problème est en
fait ailleurs : le gouvernement fait mine d'ignorer que l'hôpital public a pris le relais des défaillances du système de santé :
le déremboursement progressif des soins en France, jusqu'aux nouvelles
franchises médicales décidées par N. Sarkozy depuis le 1er janvier 2008 et la hausse du tarif des mutuelles de santé (suite à leur taxation par le plan Bachelot), ont précipité des milliers de
familles vers l'hôpital public et ses urgences. Ainsi, de 1990 à 2008, le nombre de passage aux 625 unités d'urgences est passé de 7 à 15 millions par an. Sur une période comparable (1981-2006),
un lit hospitalier sur quatre a été supprimé dans le public, un sur cinq dans le privé.
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