Force Ouvrière de Côte d'Or

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Des postiers inquiets pour leur avenir - 230909

Publié le 23 Septembre 2009 par UDFO21 in AFOC 21


SERVICE PUBLIC. UNE MANIFESTATION A EU LIEU HIER MATIN DANS LES RUES DE DIJON Des postiers inquiets pour leur avenir Dans le cadre du mouvement national contre le projet de transformation de la Poste en société anonyme, près de 190 postiers ont manifesté dans les rues de Dijon. Emplois. 50 000 ont été supprimés en France depuis 2002, selon le Comité contre la privatisation de la Poste. Grévistes. Environ 40 % au centre financier de Dijon et environ 20 % pour les effectifs courrier. P rès de 190 postiers ont défilé hier matin dans les rues de Dijon, notamment devant le centre financier de la Poste, la direction place Grangier et la préfecture. Cette action, à l'appel de la CGT, de Sud, de la CFDT, de FO et de la CFTC, s'est inscrite dans le cadre de la journée nationale de grève contre le projet du gouvernement et de la direction nationale de la Poste de transformer l'entreprise en société anonyme avec une ouverture du capital. « Casse de La Poste » Les cinq syndicats organisant la grève d'hier ont évoqué une menace de « future privatisation » ainsi que « le changement de statut du personnel ». Ils ont aussi dénoncé « la multiplication des restructurations et réorgani- sations dans tous les services » avec une « disparition des bureaux de poste ainsi que de nombreux emplois ». Pour eux, la Poste doit être « pérennisée » et même « renforcée ». Dans les rangs des manifestants, beaucoup ont critiqué « la casse de la Poste », avec des « changements d'horaires d'ouverture », des « fermetures de bureaux de poste » et « leur transformation en Agences postales communales (APC) et relais postaux ». « Tous ces changements se font au détriment des usagers », juge Jean Phulpin, membre du secrétariat départemental CGT/Fapt. « Il est capital de garder les bureaux de poste en milieu rural », déclare de son côté Michel Jacquet, de FO. « Je suis inquiète pour mon avenir », livre franchement Colette, une employée du service recouvrement. « Nous demandons à l'État qu'il nous permette de respecter nos missions de service public », dit un représentant syndical. « Comme pour EDF, GDF et France Telecom, nous avons vu que l'entrée dans le capital menait vers la privatisation », estime Jean Phulpin. La direction souhaite « la modernisation » Du côté de la direction régionale, Denis Hameau, directeur de l'enseigne Bourgogne Nord de la Poste, estime qu'« il faut absolument que La Poste se modernise si l'on veut que l'ensemble des métiers aient un avenir. Pour se moderniser, il nous faut des ressources. Pour avoir ces ressources, il nous faut avancer vers une logique qui fasse évoluer l'entreprise. Concernant le changement de statut, il appartient au législateur de prendre les décisions qui s'imposent. Nous, ce que nous savons dans nos métiers, c'est qu'il faut absolument, si nous voulons avoir un avenir avec le personnel, avoir la possibilité d'investir pour pouvoir se développer. » Et d'ajouter : « Des garanties sont données au personnel. » À noter que les deux autres directeurs régionaux ont reçu la motion commune des syndicats, ainsi que le préfet de Côte-d'Or. VINCENT LINDENEHER v.lindeneher@lebienpublic.fr
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