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Avec l'automne, les restaurants changent leur
carte.
Ce qui rend les contrôles plus difficiles.
Le gouvernement demande aux professionnels de tenir leurs promesses.
Les restaurateurs s'étaient engagés à baisser leurs prix.
En définitive, beaucoup n'ont pas joué le jeu.
Une
nouvelle fois lundi, Hervé Novelli, le secrétaire d'État à la Consommation, a rappelé les restaurateurs à l'ordre, les priant de baisser davantage leurs prix.
C'était une de leurs promesses : en échange de la baisse de la TVA de 19,6 % à 5,5 % le 1er juillet, ils s'étaient engagés à baisser de 11,8 % les prix d'au moins sept
produits, dans le cadre d'un contrat d'avenir signé avec le gouvernement en avril.
Ce pourcentage de 11,8 % correspond à une répercussion intégrale de la baisse du taux de TVA dans les prix.
En définitive, beaucoup n'ont pas joué le jeu.
Selon un sondage Ifop réalisé pour la mutuelle de retraite Médicis, les restaurateurs ont été 70 % à utiliser la baisse de la TVA pour maintenir l'emploi, 65 % pour baisser les prix et
36 % s'en sont aussi servis pour améliorer leurs marges.
À la mi-juillet, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) annonçait qu'un restaurateur sur deux seulement avait baissé ses prix.
Les chiffres publiés depuis prouvent ce que les consommateurs regrettent : dans l'ensemble, les baisses de prix ne pèsent pas lourd.
En juillet, l'Insee a fait état d'un recul de 1,3 %. En août, on a frôlé le statut quo (- 0,2 %).
En faveur des récalcitrants
« C'est historique, ça ne s'est jamais passé depuis 35 ans, a
redit lundi Hervé Novelli sur RTL.
Je pense qu'ils n'en font pas assez, même si la moitié du chemin a été parcourue. » Comment forcer les récalcitrants à entrer dans le rang ?
Le fonds de modernisation mis en place avec le soutien d'Oséo ne sera accessible qu'aux bons élèves.
L'association de consommateurs CLCV demande au gouvernement d'imposer aux restaurateurs une baisse de 5 % sur tous les prix.
Mais les prix sont libres.
Bon élève, l'enseigne Chez Clément (Groupe Frères Blanc) a changé ses cartes la semaine dernière en accentuant ses efforts sur
certains produits, déjà à - 11,8 % depuis juillet.
Jean-Michel Texier, le président du directoire du Groupe Frères Blanc, a du mal a évaluer l'impact de ces efforts sur les prix (3,5 millions d'euros en année pleine, sur la bouffée d'oxygène
de 10 millions provenant de la baisse de la TVA).
« L'impact est à analyser établissement par établissement, explique-t-il. Juillet n'a pas été mauvais, août plus difficile. » Depuis janvier, la fréquentation du groupe est en baisse de
7 à 8 %, dans la moyenne du secteur.
Le temps joue en faveur des récalcitrants.
En effet, comment comparer le prix de la salade d'été 2009 avec celui de la salade automne-hiver 2010 ?
« Les cartes d'hiver commencent à arriver, constate Bernard Boutboul, directeur général du cabinet de conseil Gira.
Les restaurateurs qui ne jouent pas le jeu risquent de sortir une nouvelle carte totalement différente de la carte d'été.
Cela les mettra à l'abri de la moindre critique car il n'y aura plus de point de comparaison. »
Au risque, pour ces établissements, que leur fréquentation baisse encore d'un cran . Aujourd'hui, les Français prennent un repas sur sept seulement hors de leur
domicile.
» Avez-vous constaté une baisse des prix dans les restaurants ?
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