Vendredi 29 & samedi 30 Septembre 2006
350 militants & militantes , adhérents & adhérentes ont participé au XXXVèm Congrès de
Espace TABOUROT des accords
Saint APPOLINAIRE
Sous la présidence de Jean-Claude MAILLY
Secrétaire confédéral national
INTERVENTION
Il faut accentuer le travail de syndicalisation
Chers(e) Camarades
Le message que je viens vous délivrer porte sur les sujets d'actualités, les revendications de l'organisation, le pouvoir d'achat, mais aussi nos inquiétudes concernant le chômage.
Je tiens d'ailleurs à faire remarquer que si le chômage a ré-augmenté ce mois-ci , nous en savons malheureusement la raison : il y a moins de radiation compte tenu des vacances. Je souhaite aussi attirer votre attention sur tout ce qui tourne autour du dialogue social, un dossierporteur d'ambiguïté et de danger.Sur ce sujet, c'est l'arbre qui cache la forêt.
Parce que le gouvernement n'envisage pas de modification de sa politique économique; il veut essayer d'amener les organisations syndicales dans un entonnoir, les obligations à se mettre d'accord sur un agenda.
Comme le gouvernement et le patronat ne veulent pas modifier les critères économiques, ils essaient de vous faire avaler, d'une manière ou d'une autre, les reculs sociaux.
C'est l'objet de la création d'un comité unique de dialogue social qui rôde en ce moment. Une idée à laquelle Force Ouvrière est opposée.
Nous vous incitons à accentuer le travail le travail de syndicalisation.
Avec les nouvelles dispositions de la loi FILLON de 2004, nous ne sommes plus aujourd'hui, assurés que dans une PME où il n'y a pas de syndicat, les salariés pourront être correctement défendus.Avant ils pouvaient l'être grâce aux accords de branche qui assuraient un minimum.
Cela n'est plus le cas aujourd'hui.
D'où la nécessité de développer l'organisation pour être implanté partout y compris dans les PME.
Le débat en vue des élections présidentielles s'engage.
Nous sommes une organisation indépendante.Nous ne donnerons pas de consignes de vote.
Nous n'allons pas nous livrer à une lecture critique des uns et des autres ce qui est une façon indirecte de prendre position.
Nous n'allons pas, pour autant nous taire.
Ce qui me paraît important, c'est que les vrais débats aient lieu, y compris sur la question économique, je regrette dans notre pays,l'absence de débat économique.
L'économie nous est présentée comme une science exacte.Si l'on écoute le discours ambiant, on ne peut rien faire et pour s'adapter il faut s'adapter sur le plan social.
D'où les débats que l'on a sur la précarité, sur la flexibilité... Je veux tout simplement rappeler une chose : l'économie, ce n'est pas une science exacte.
L'économie, ce sont les hommes et les femmes qui la font.
Cela n'existe qu'en terme de politique économique.Et qui dit politique économique dit choix.
Il ne peut y avoir de pensée unique Message de
Et la présence de Jean JAYER
Par Monsieur Remi DELATTE
Maire de la ville de Saint - Appolinaire Militant(e)s à la tribune Christian C. MAZOYER. Intervention au congrès de l’UD-FO 21. 29 septembre 2006. INTERVENTIONS Union General de Trabajadores comision ejecutiva national del pais ValencianoDe Rafael RECUENDO MONTERO Secretario General UGT.P.V. (condensé) L'unité des travailleurs pour atteindre des objectifs communs est une nécessité.L'Europe sociale forte est une aspiration syndicale. Si ce n'est pas nous qui la construisons, qui le fera? Qu'est-ce que nous attendons ? Délégation allemande Dîner spectacle MAGALI
Vote Election du nouveau bureau et commission exécutive des syndicats CGT Force Ouvrière de Côte d’Or
29 et 30 septembre 2006 à Saint Apollinaire
RESOLUTION GÉNÉRALE La République toujours,
les revendications tout de suite ! Réunis à Saint Apollinaire, les syndicats de l’Union Départementale CGT FORCE OUVRIERE de Côte d’Or :
· Réaffirment la nécessité absolue de la liberté et de l’indépendance de comportement du syndicalisme quelle que soit la situation sociale ou politique à laquelle il est confronté. · Rappellent que la charte d’Amiens, en étendant le principe de laïcité au syndicalisme, définit son indépendance et proclame sa liberté. Plus que jamais d’actualité la Charte d’Amiens de 1906, est porteuse d’avenir et de progrès pour les salariés du monde entier. · Considèrent que seule la République une et indivisible, laïque et sociale, peut permettre aux citoyens d’être libres et égaux, aux salariés de s’organiser librement et de faire valoir pleinement leurs légitimes revendications. · Exposent leurs analyses et revendications : SALAIRES : La croissance économique, la spéculation boursière et immobilière, les profits fabuleux affichés par les placements financiers, les résultats globaux excédentaires des entreprises, les revenus exorbitants de leurs dirigeants, les cadeaux fiscaux et exonérations pour les entreprises, contrastent avec la stagnation et le recul de la situation du plus grand nombre, engendrant une nouvelle forme de misère et d’exclusion sociale. La hausse continue des prix, notamment de l’énergie, des carburants et du logement, réduisent de plus en plus fortement le pouvoir d’achat des salaires, retraites, minima sociaux et allocations. Aussi, le congrès de l’UD Force Ouvrière de Côte d’Or :
EMPLOI : Le libéralisme économique en appliquant le principe de la concurrence libre et non faussée supprime de très nombreux postes de travail et généralise la précarité à l’ensemble des salariés. Le congrès des syndicats de l’UD-FO Côte d’Or :
RETRAITES : La loi Fillon de 2003 sur les retraites a conduit à une baisse sans précédent des droits des salariés actifs, chômeurs ou retraités. De nouvelles menaces se profilent comme l’attestent les récentes déclarations (calendrier 2008). Devant ces attaques, le Congrès de l’UD FO 21 : Appelle l’ensemble des salariés du privé et du public à être solidaires et unis pour défendre leurs droits. Il n’y a aucune raison pour que les générations futures aient des droits à la retraite inférieurs à ceux obtenus par les luttes menées par leurs aînés.
DROITS DES SALARIES :
Sous l’impulsion de la construction libérale de l’Union Européenne, le patronat et les gouvernements successifs ne cessent de démanteler les garanties obtenues par les combats de générations de salariés.
Le Congrès des syndicats FO de Côte d’Or : Proclame sa détermination à maintenir et renforcer les statuts du public, le Code du travail et les conventions collectives dans le privé.
SERVICE PUBLIC :
Attaqué et remis en cause par les directives européennes, écartelé entre les niveaux européen et régional, victime de la décentralisation, le service public subit de plus en plus les privatisations, les externalisations, et des méthodes de gestion copiées sur le secteur privé, notamment la Loi d’Organisation des Lois de Finance (LOLF). Pour FO, seul le service public républicain est garant de l’égalité des citoyens. Profondément attaché aux valeurs républicaines, particulièrement la laïcité, le congrès des syndicats CGTFO de Côte d’Or, :
Dans le processus de mondialisation, les gouvernements successifs, comme les autres gouvernements européens n’ont de cesse de relayer les directives de l’Union Européenne. Ces dernières sont toujours plus libérales et favorables aux financiers et au patronat, toujours plus destructrices pour les salariés, le droit du travail et les services publics. Pour le Congrès cela ne fait que renforcer la nécessité de la solidarité internationale.
Pour FO, il est urgent d’inverser la tendance, la question de la répartition des richesses produites est prioritaire et il est urgent et nécessaire de redistribuer plus au travail qu’au capital, à l’inverse de ce qui se fait depuis plus de vingt ans.
En cette année, centenaire de la charte d’Amiens, fondement du syndicalisme libre et indépendant, l’Union Départementale des syndicats CGTFO de Côte d’Or, proclame que l’indépendance syndicale est plus que jamais la seule voie pour obtenir la réalisation des revendications des salariés. Le congrès :
· Mandate l’Union Départementale pour amplifier la mobilisation des salariés.
· Demande à tous les syndicats FO de Côte d’Or de renforcer la solidarité interprofessionnelle en faisant le maximum pour répondre à tout mot d’ordre, action ou campagne lancés par la Confédération ou l’Union Départementale FO. · Appelle tous les militants FO à redoubler d’efforts pour faire connaître nos revendications, recruter de nouveaux adhérents, créer de nouveaux syndicats, renforcer la solidarité interprofessionnelle. · Invite tous les salariés actifs, chômeurs ou retraités, jeunes ou anciens, du privé et du public à rejoindre les syndicats FORCE OUVRIÈRE, pour agir, renforcer le syndicalisme libre et indépendant, et faire triompher les revendications.
Vive la République ! Vive le syndicalisme libre et indépendant Vive la CGT FORCE OUVRIERE! Vive l'Union Départementale Force Ouvrière de Côte d'Or
Chers camarades,
A Force Ouvrière, nous avons l’habitude, beaucoup plus que d’autres, de rappeler notre attachement aux services publics et à la République. Si nous ne voulons pas que ces rappels deviennent quelque chose de formel et de mécanique et si nous cherchons à ce qu’ils gardent tout leur sens, nous devons nous souvenir en permanence de leur signification.
Sur les frontons de la République, il est gravé le devise : Liberté, Égalité, Fraternité. Mais pour que ces mots correspondent à une réalité concrète, pour qu’ils restent vivants, il faut organiser pratiquement leur transcription dans la vie de tous les jours.
La Liberté et l’Égalité forment un ensemble indissociable, séparés, la liberté devient la liberté du renard dans le poulailler et l’égalité devient l’égalitarisme de caserne.
L’égalité, cela s’organise :
· L’égalité, c’est face à la maladie, pouvoir recevoir le meilleur traitement, que l’on soit chômeur ou patron. Concrètement, seuls l’Hôpital public et la Sécurité Sociale peuvent assurer cette exigence.
· L’égalité, c’est pour les plus jeunes, fils de SMICARD ou d’actionnaire, recevoir la meilleure instruction laïque dispensée par les mêmes maîtres, enseignant les mêmes programmes dans les mêmes écoles publiques.
· L’égalité c’est encore, pouvoir écrire, téléphoner, se déplacer, recevoir son électricité ou son gaz, dans les meilleures conditions et de la même façon, quelle que soit sa situation, en en tout point du territoire national, cela s’appelle le monopole public et la péréquation nationale des tarifs.
Les combats des citoyens et des salariés, quelques grands moments de notre histoire, la révolution de 1789, la 3eme. république, 1936 ou la Libération avec le programme du conseil national de la résistance, ont permis de mettre en place un ensemble de services publics répondant à cette exigence. Certes tout n’a jamais été totalement parfait, mais les missions confiées étaient largement assurées.
Réaliser l’égalité des droits, exige que les secteurs les plus vitaux pour les citoyens comme pour le pays, soient retirés du marché capitaliste et placés sous l’autorité de la puissance publique.
Garantir à tous les citoyens l’égalité et la liberté implique que l’on empêche les gouvernants et les possédants de disposer à leur guise des moyens publics, et donc que les agents publics soient recrutés par concours et disposent de statuts nationaux les protégeant des groupes de pression.
Aujourd’hui cette construction est gravement menacée par la déréglementation que produit la mondialisation. L’Union Européenne, dont le maître mot est la concurrence libre et non faussée, prend la tête de cette offensive contre les services publics. Tout ce qui est commercialisable est privatisé, livré aux actionnaires et aux financiers, ce qui n’est pas commercialisable est laissé aux associations caritatives, aux bonnes âmes et à la charité.
La défense des services publics, c’est la défense de l’égalité des citoyens, de la liberté, de la laïcité qui sont les fondamentaux du modèle républicain, qui structurent le type de société dans lequel nous souhaitons vivre. Nous ne voulons pas du libéralisme économique engendrant une société fondée sur la différence, le communautarisme et la charité.
Sous la dictée de la commission de Bruxelles, les gouvernements successifs, quelle que soit leur couleur politique, ont donné leurs coups de pioche contre les services publics :
· Si le gouvernement actuel, veut privatiser gaz de France, c’est la majorité précédente qui a supprimé le monopole public du gaz et de l’électricité.
· La Loi d’Organisation des Lois de Finances, qui organise sur le modèle privé le fonctionnement des services de l’État est mise en place par le gouvernement de Dominique de VILLEPINT, mais c’est le gouvernement de Lionel JOSPIN qui l’a élaborée et fait voter.
Cela illustre, une nouvelle fois, que les salariés ne peuvent faire confiance qu’à leurs propres luttes, leur regroupement dans l’organisation syndicale : la seule voie pour défendre les droits des salariés est et reste le combat syndical.
Depuis le milieu des années 80, la part du travail dans la répartition des richesses produites a diminué au profit de la part du capital, inversant ainsi une tendance qui datait la fin de la seconde guerre mondiale. Dans cette situation nouvelle, les acquis des salariés, les services publics, tout ce qui est collectif a été remis en cause. C’est à cela que nous faisons face, c’est contre cela que nous combattons.
Dans cette situation nouvelle, depuis 1995, la CGT FORCE OUVRIERE, avec Marc BLONDEL, l’Union Départementale de Cote d’Or, avec Gilbert MARPEAUX, fidèles aux traditions de FO, ont su se disposer, pour faire face et défendre les acquis des salariés. Depuis 1995, les combats ont été nombreux, les luttes difficiles, les mobilisations massives. Nous avons fait face aux attaques des gouvernants et des patrons, aux manipulations des médias, aux trahisons de nos concurrents syndicaux. Quelque fois nous avons gagné, le retrait CPE en 2006, d’autres fois nous avons empêché que cela soit encore pire, 2003 les retraites, mais nous nous sommes toujours battus. Nous avons aussi appris, et notre organisation syndicale s’est renforcée nationalement et départementalement.
Les droits des salariés ne se divisent pas : Sans cesse, les gouvernants cherchent à opposer : privé contre public, jeunes contre vieux, chômeurs contre actifs, …
Les combats qui s’annoncent seront rudes, il est essentiel que nous renforcions notre unité, que nous restions soudés, que nous ne nous laissions pas intoxiquer par les experts de la télé…
Il n’y a pas de raison pour que les nouvelles générations ne bénéficient pas des mêmes droits que les générations qui les ont précédées.
Il n’est pas concevable que nous laissions moins de droits à nos enfants que ce que nos parents nous ont laissé.
Parce que rien n’est inéluctable, la CGTFO et l’Union Départementale FO de Côte d’Or se doivent de maintenir l’orientation tenue depuis 1995, défendre les revendications, lutter pour obtenir le rétablissement des acquis perdus, l’augmentation générale des salaires et la restauration des services publics républicains.
Le mot d’ordre confédéral du 1er mai 2002 est plus que jamais d’actualité :
invités
Déjeuner Fraternel
A L'honneurGilbert MARPEAUX secrétaire général de l'UDFO 21 a souligné la disponibilité, le dévouement et la gentillesse de notre camarade. Michel LEGUEN très ému ,reçoit des mains de Jean-Claude MAILLY la médaille d'honneur de l'UDFO 21
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