Conférence nationale de branche mécanique, métallique, optique et secteurs - 140611

Près de 90 délégués syndicaux et délégués syndicaux centraux se sont retrouvés les 3 et 4 mai à Bron (69) pour la première conférence nationale de branche mécanique, métallique, optique et secteurs associés. Les échanges ont permis de faire le point sur la situation d'un secteur aussi riche qu'étendu et de dresser ses perspectives d'évolution.

Parler de la mécanique, c'est embrasser un large spectre. Qui sinon elle peut relier un TGV, un cœur artificiel, une nacelle élévatrice et une paire de lunettes ? La branche mécanique, métallique, optique et secteurs associés recouvre en effet une gamme d'activités particulièrement étendue : fabrication d'équipement mécanique avec la chaudronnerie, les machines d'usage général, les machines agricoles, les machines outils, la fabrication de moteurs et de turbines, de pompes, compresseurs et systèmes hydrauliques, d'articles de robinetterie, de roulements et d'organes de transmission, mais aussi les secteurs de précision comme l'optique. Et il faudra y ajouter demain les nanotechnologies et les biotechnologies. Face à la complexité et à la diversité de ce secteur, mais aussi compte tenu de son développement et de l'actualité toujours plus forte des problématiques qui l'animent, les coordinations organisées par la Fédération de la métallurgie ne suffisaient plus. Cet état de fait, conjugué à la volonté de notre organisation de voir chaque syndicat participer à une conférence de branche entre deux congrès fédéraux, a naturellement conduit à l'organisation ce grand rendez-vous de la mécanique auquel ont participé près de 90 délégués.

Intervention de Régis Criton, DSC Savoye SA (21 Côte d'Or).

« Depuis mars, nous faisons face à un plan de sauvegarde de l'emploi contre lequel FO s'est immédiatement dressé. Barrages sur le site de Genlis, saisie d'un expert, recours à la DIRECCTE

 Nous avons tout fait pour protéger les emplois et nous y avons réussi : la direction doit aujourd'hui revoir entièrement son PSE.

L'inquiétude demeure néanmoins et les salariés sont stressés, épuisés par ce combat.

L'accord GPEC négocié par notre organisation aurait pourtant dû permettre d'éviter cette situation, d'autant que la direction du groupe Legris a des finances solides.

La position de FO est claire : nous nous battrons jusqu'au bout pour préserver les emplois et les sites, et les salariés le savent puisqu'ils sont de plus en plus nombreux à se ranger à nos côtés. »

ci-dessous le journal FO métaux de juin 2011 

   FOM 498