Consommation
À l’heure où les
factures énergétiques ne cessent de grimper et la température de chuter, il peut être tentant d’économiser sur le chauffage.
En réactivant parfois un vieux poêle à bois, ou des combustibles tels que charbon, mazout (fioul), gaz naturel ou liquéfié (butane et propane). Or la mauvaise
combustion de ceux-ci, et ce, quel que soit le type d’appareil utilisé, y compris les inserts et autres cheminées décoratives à l’éthanol, peut dégager du monoxyde de carbone (CO).
Très toxique, sinon mortel, ce gaz inodore et incolore n’irrite pas et se diffuse très vite dans l’environnement, sa densité étant proche de celle de l’air.
De telles caractéristiques en ont fait le responsable de pas moins d’une centaine de décès par an et la première cause de mortalité accidentelle par toxique en
France.
Entre le 1er septembre et le 31 mars 2012, il a intoxiqué 3 228 personnes, dont 541 ont dû être hospitalisées, puis, pour les seuls mois de septembre et
octobre 2012, 258 autres, dont 5 sont décédées.
En cas d’intoxication, les premiers symptômes ressentis sont maux de tête, nausées et vomissements. Il faut alors de suite ouvrir portes et fenêtres, quelle que soit
la température extérieure, et, bien sûr, couper le chauffage. Avec une bonne installation et un entretien régulier des appareils, l’aération est une excellente prévention: 10 minutes par jour est
un minimum. Et ne pas colmater les aérations de l’appartement, histoire de ne pas finir froid pour avoir voulu être bien au chaud. Du reste, en cas de difficultés de paiement, une aide aux
impayés d’énergie (électricité, chaleur, gaz...) peut être demandée au FSL (Fonds de solidarité pour le logement) auprès du conseil général.
Le seul fait de demander une aide au FSL empêche le fournisseur de procéder à une coupure... du 1er novembre au 15 mars. De quoi déjà passer l’hiver.
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