Force Ouvrière de Côte d'Or

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EN CÔTE-D’OR, LE CHÔMAGE A PROGRESSÉ DE 16% EN 2012 - 070613

Publié le 6 Juin 2013 par UDFO21 in udfo21

Congrès de l'UDFO 21

Article paru dans FO Hebdo 3078

Présidé par Patrick Privat, Secrétaire confédéral, le 37e congrès de l’Union départementale des syndicats FO de Côte-d’Or s’est réuni les 24 et 25 mai derniers à Saint-Apollinaire en présence de quel-que 300 à 350 délégués. «L’emploi, le pouvoir d’achat, l’avenir du service public républicain et les droits acquis des salariés (protection sociale) ont été au centre des interventions des délégués», rapporte Édouard Guerreiro, qui a été réélu Secrétaire général de l’UD à l’unanimité pour un deuxième mandat. Et ce, après l’adoption, à l’unanimité également, des rapports d’activité et financier ainsi que de la résolution pour les trois ans à venir. «Les congressistes ont particulièrement insisté sur l’urgence d’une autre politique économique et sociale tournée vers l’emploi», souligne le responsable syndical. Ainsi, même si, avec 9,7%, le taux de chômage du département reste en dessous de la moyenne nationale, il déplore sa sensible hausse ces deux dernières années (+10% en 2011, +16% en 2012). «Industrie, commerces, construction, et j’en passe, pas un secteur n’a échappé à cette crise violente que personne n’a vu venir», ajoute-t-il. 

150 emplois menacés à longvic 

Aujourd’hui, l’UD est préoccupée notamment par le sort de l’usine TRW, spécialisée dans la fabrication de directions assistées d’automobiles et implantée depuis 1992 à Longvic. Le groupe américain dont elle est la propriété a annoncé en mars sa fermeture définitive pour l’automne. 

«Encore une histoire de délocalisation et de réorganisation pour des raisons purement financières, qui risque de mettre sur le carreau environ 150 salariés en pleine rentrée scolaire», s’étrangle Édouard Guerreiro. Bien que l’usine soit rentable et innovante, la direction veut transférer une partie de l’activité en Pologne et une autre en Italie. Et ne veut semble-t-il pas entendre parler de repreneur qui risquerait de lui faire de l’ombre, puisqu’elle a affirmé aux salariés qu’elle «ne reculerait pas devant ses responsabilités sociales», c’est-à-dire qu’elle est prête à proposer un plan social exemplaire. «Ce qui pour nous est un minimum syndical», s’irrite le syndicaliste, qui en a appelé au ministère du Redressement productif pour sauver des emplois industriels vitaux. 

C’est dans ce contexte qu’a ressurgi le combat de FO contre la loi du 9 avril 2013 sur la «sécurisation de l’emploi». Laquelle, comme l’a répété Patrick Privat, «est censée lutter contre le chômage en échange de baisses des droits et des salaires des travailleurs et qui n’est autre qu’une loi de chantage à l’emploi». 
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