Le secrétaire général affirme agir au nom du "pragmatisme". "En 2003 on avait été ensemble sur des déclarations ambiguës, ça n'avait pas marché", déclare Jean-Claude Mailly.
Le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly a de nouveau justifié lundi le cavalier seul de son syndicat, absent jeudi à la grève de l'intersyndicale sur les retraites et l'emploi par un souci de "pragmatisme".
"Ce n'est pas de l'idéologie c'est du pragmatisme: en 2003 on avait été ensemble sur des déclarations ambiguës, ça n'avait pas marché. Et l'année dernière on avait fait toute une série de manifestations à répétition avec le risque d'user les salariés", a-t-il expliqué sur RTL.
"L'action commune des syndicats c'est efficace, nous la demandons, nous la proposons, mais cela suppose que l'on soit bien d'accord sur les revendications et les modalités d'action. S'il n'y pas pas d'accord, nous n'en faisons pas une maladie", a-t-il ajouté.
Le leader de FO s'exprimait alors que l'intersyndicale (CGT, CFDT, CFTC, FSU, Unsa et Solidaires) devait se réunir lundi pour tirer le bilan de la grève et des manifestations de jeudi et décider d'autres actions.
"Ce n'est pas fini: le dossier retraites continuera jusqu'au mois de septembre" a rappelé M. Mailly.
Interrogé sur l'idée d'un référendum populaire sur les retraites, évoquée ce week-end par Ségolène Royal, Jean-Claude Mailly a rappelé que "ce n'est pas forcément un bon outil: cela suppose que tout le monde soit à égalité d'information: ce n'est pas le cas avec un référendum".
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