Une nouvelle mobilisation nationale des fonctionnaires a commencé jeudi matin.
Mais, au vu des premiers chiffres, elle devrait être en demi-teinte.
Jean-Claude Mailly, de FO, a affirmé à la presse ne pas croire au succès de la journée d'action. (Maxppp)
Plusieurs fédérations de fonctionnaires appellent à la grève et à des manifestations, jeudi, contre les restrictions budgétaires et les réformes engagées avec la Révision générale des
politiques publiques (RGPP), qualifiée par les syndicats de "démantèlement" de la Fonction publique. Les syndicats dénoncent notamment la suppression de 100 000 postes dans la
Fonction publique depuis 2007, dont 34 000 programmées pour 2010.
Les organisations syndicales restent toutefois très prudentes quant au succès de la journée: l'appel à la grève n'est pas unitaire et les revendications sont très variées en fonction des
secteurs.
"C'est vrai que les revendications sont très variées, mais le point commun, c'est la RGPP avec les suppressions de postes", insiste toutefois le secrétaire général de la Fédération
syndicale unitaire (FSU) Gérard Aschieri, interrogé sur i-Télé.
"Les fonctionnaires Force ouvrière ont décidé de ne pas s'associer" à cette journée, a expliqué pour sa part le secrétaire général de la
fédération Jean-Claude Mailly, qui s'est dit "réservé" quant au réel impact d'une telle journée d'action.
Seuls les représentants des enseignants se sont unanimement alignés derrière l'appel à manifester. L'Education nationale est en effet le secteur le plus touché par les suppressions de postes
(Lire notre article: Les syndicats appellent à manifester).
Mais les grévistes défileront également contre les modalités de la réforme du Lycée et l'autonomie des universités.
Dans les écoles maternelles et primaires, le SNUIpp-FSU, premier syndicat des instituteurs qui critique, lui, la réforme de, la formation des maîtres, table sur un tiers de grévistes en
moyenne nationale, le ministère de l'Education nationale a finalement annoncé qu'il y en a 17,7% pour l'école primaire et 13,8% pour le secondaire.
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