
Quelques jours auparavant et suivant l’exemple de la Belgique, il avait suspendu, pour trois mois, la vente des tapis puzzles, un article déjà très largement vendu en France et qui contiendrait des particules de formamide. Ce produit chimique est nocif lorsqu’il est inhalé ou ingéré et irritant pour les yeux et la peau, comme vl’avaient déjà dénoncé en 2009 des associations de consommateurs belge, italienne, portugaise et espagnole. Cette annonce, faite quelques jours avant Noël, est un cache-misère de l’étendue du manque de contrôles effectués sur les millions de jouets en France, dû à la RGPP (Révision générale des politiques publiques). Au nom de cette dernière, les effectifs et les moyens de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ont été diminués. Sans compter son atomisation administrative. Façon... puzzle. Alors que seuls les contrôles se montrent efficaces. Rappelons que l’étiquette CE indique seulement que le fabricant affirme respecter les réglementations. «Il faut, comme partout, proportionner les contrôles aux risques et aux enjeux», affirme un responsable du ministère des Finances. Et c’est bien là le problème.
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