Les négociations ont été repoussées à jeudi après-midi chez Ikéa.
"La réunion devait se tenir à condition que sept syndicalistes de Force ouvrière aient libéré mardi soir le siège social" de Plaisir (Yvelines), qu'ils occupent depuis lundi, a expliqué Pierre
Deyries, le directeur de la communication d'Ikea.
Mais selon lui, le syndicat FO n'aurait annoncé son intention de quitter les lieux que mercredi, "un quart d'heure avant le début de la négociation, ce qui ne permettait pas d'organiser la
réunion".
Cette rencontre devait permettre d'entamer des discussions, alors que des grèves ont eu lieu depuis ce weekend dans une dizaine d'établissements français du groupe.
Les syndicats dénoncent le report de la négociation, accusant la direction de "jouer le pourrissement" du conflit.
Ils réclament des hausses de salaire générales de 3 à 4% au Suédois, qui a fait selon eux 52 millions d'euros de bénéfices en 2009.
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