> GRÈVE GÉNÉRALE EN GRÈCE: «NOUS NE SOMMES PAS DES NUMÉROS, NOUS SOMMES DES TRAVAILLEURS»
Les syndicats répondent à la présentation par le gouvernement au Parlement, le 8 juillet, d’un projet de loi prévoyant le redéploiement de postes de fonctionnaires. Pour respecter les exigences des bailleurs de fonds du pays (pour l’obtention de 4 malheureux milliards d’euros), le plan prévoit un plan de départ massif et un redéploiement touchant une grande partie des 700.000 fonctionnaires du pays.
D'ici la fin de l'année, 4.000 emplois publics seront supprimés et 12.500 fonctionnaires seront mutés. En détail, dès juillet 4.200 employés rentreront dans une «réserve» de mobilité pour 8 mois. Pendant cette période, ils toucheront 75% de leur salaire. S’ils refusent la mutation dans une autre administration, ils seront licenciés. Les premiers concernés par ce redéploiement seront les enseignants et les policiers municipaux, voués à être intégrés au corps de la police nationale.
Dans le privé, la loi prévoit de flexibiliser au maximum les conditions de travail: assouplissement des dates d’ouverture des magasins le dimanche
Le gouvernement défend une fonction publique moins pesante sur le budget, mais aussi plus adaptée aux besoins, et plus efficace. En dépit de la faible majorité dont dispose le gouvernement de coalition au Parlement, le texte a déjà été adopté en commission par les groupes qui composent la majorité.
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