Appel commun
Voici
seulement une semaine que FO et la CGT ont rendu public l’appel commun pour faire du 5 mars un temps fort contre le futur projet de loi issu de l’accord interprofessionnel du 11
janvier dernier, mais déjà la mobilisation se met en place.
Jeudi 14, la FSU, lors de la clôture de son congrès, a annoncé qu’elle s’associait à l’initiative et qu’elle se joignait à «cette bataille contre
cet accord».
Le même jour, Solidaires, par la voix de sa porte-parole Annick Coupé, a également annoncé la participation de sa centrale aux futurs manifestations
et rassemblements.
Dans le domaine des transports, les fédérations FO et CGT ont lancé un appel à la grève afin «d’informer les salariés des
nocivités» de l’ANI.
Dans le même ordre d’idées, plusieurs unions départementales FO et CGT ont commencé à se rapprocher pour définir les modalités
concrètes du 5 mars.
SOUVERAINETÉ OU COPIER/COLLER?
Il faut dire que l’enjeu est grand puisque, le lendemain, le gouvernement présentera en Conseil des ministres le projet de loi qui partira ensuite
devant le Parlement.
Et toute la question est de savoir s’il s’agira d’un simple copier/coller de l’accord du 11 janvier, ou si l’Assemblée nationale et le Sénat auront
la possibilité d’exercer leur souveraineté, notamment vis-à-vis des dispositions dont la légalité semble sujette à caution.
À cet égard, il est évident que l’ampleur de la mobilisation le 5 mars pèsera dans la balance.
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