Le Parlement a définitivement adopté le changement de statut de La Poste
le 12 janvier 2010, prenant ainsi la responsabilité d'une probable privatisation de ce service public.
La CGT-Force
Ouvrière dénonce et combat cette transformation statutaire, dictée par une idéologie libérale et concurrentielle, et que rien ne justifie réellement.
Le maintien de La Poste en établissement public n'interdisait en rien des apports en fonds publics nécessaires aux missions,
aux moyens, aux effectifs et aux fonctionnements du service public postal :
le service universel, le service public de la presse, l'aménagement du territoire,
l'accessibilité bancaire.
Comme le démontrent les « jurisprudences » de France Télécom ou de GDF, la seule garantie pour
que La Poste soit « imprivatisable » et assure ses missions de service public est qu'elle conserve un statut d'établissement public.
Selon le gouvernement «l'esprit du texte c'est de donner à La Poste les moyens de continuer à être fiers d'elle»:
les agents de La Poste comme ses usagers sont fiers des quatre composantes
dintérêt général du service public postal que l'établissement public est aujourd'hui le seul à pouvoir assurer globalement et en cohérence, auprès de tous les citoyens qu'ils soient
géographiquement isolés ou démunis.
Après 51.300 emplois supprimés depuis 2002 et 3.185 bureaux fermés depuis 2004, la destruction rampante du service public postal risque désormais de
saccélérer par le biais d'une société anonyme privatisable !
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