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Article paru dans FO Hebdo n°2912
Près de deux actifs sur trois en France, 63% exactement, travaillent
avec des horaires atypiques, révèle une enquête de la DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) et de l’INSEE réalisée en 2005. C’est-à-dire de nuit
et/ou le week-end, à temps partiel ou avec des horaires imprévisibles ou décalés, que ce soit de manière régulière ou ponctuelle. Ce qui les rend sujets à des troubles de santé liés à la
perturbation de leurs rythmes biologiques et à des risques de désocialisation. Ce sont, pour la plupart, des femmes. Un quart des salariées travaillent de nuit, ce qui était illégal en théorie
jusqu’en 2001. L’an dernier, le Danemark, reconnaissant le cancer du sein comme éventuelle maladie professionnelle en cas de travail de nuit de longue durée, a accordé des indemnités à 37
femmes atteintes. La plupart travaillaient dans le secteur de la santé.
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