Méfiez-vous des Grecs quand ils offrent des cadeaux. Censé aider le consommateur, le comparateur d'énergie proposé par le
médiateur national de l'énergie semble tourner dans le sens du secteur privé selon plusieurs associations de consommateurs qui le qualifient de «machine à faire quitter les tarifs réglementés»
et dénoncent le fait que les données y soient entrées par les fournisseurs eux-mêmes.
Concocté par la Commission de régulation de l'énergie et le médiateur national de l'énergie, M. Denis Merville, ancien député de la majorité présidentielle, ce comparateur, a été lancé le 5 novembre, avec force débauches médiatiques. Une campagne à cinq millions d'euros. Ce comparateur a pour objectif de permettre aux particuliers d'évaluer sur l'internet les différentes offres commerciales en fonction de leur prix annuel, mais aussi du type de tarif proposé (fixé par l'État ou non) ou de la part d'énergie renouvelable incluse dans l'offre. Il profite de la complexification croissante formules d'abonnement d'EDF et de ses hausses de prix camouflées d'août dernier. Il est aimablement proposé alors que peinent à décoller les fournisseurs d'électricité dits alternatifs tels que Poweo ou DirectEnergie, alors que la libéralisation des marchés de l'électricité et du gaz naturel est effective depuis déjà le 1er juillet 2007.
«Un tel comparateur, malgré toutes les précautions prises, risque de se réduire à un seul paramètre, celui du prix» a estimé, dans un communiqué, la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), qui regroupe des collectivités locales. Selon elle, il «risque fort d'avoir pour effet d'inviter les consommateurs à quitter les tarifs réglementés de vente (fixés par l'État) pour des offres à 5 ou 10% moins chères... dans l'immédiat» et de plus «fragilise le service public de fourniture».
Concocté par la Commission de régulation de l'énergie et le médiateur national de l'énergie, M. Denis Merville, ancien député de la majorité présidentielle, ce comparateur, a été lancé le 5 novembre, avec force débauches médiatiques. Une campagne à cinq millions d'euros. Ce comparateur a pour objectif de permettre aux particuliers d'évaluer sur l'internet les différentes offres commerciales en fonction de leur prix annuel, mais aussi du type de tarif proposé (fixé par l'État ou non) ou de la part d'énergie renouvelable incluse dans l'offre. Il profite de la complexification croissante formules d'abonnement d'EDF et de ses hausses de prix camouflées d'août dernier. Il est aimablement proposé alors que peinent à décoller les fournisseurs d'électricité dits alternatifs tels que Poweo ou DirectEnergie, alors que la libéralisation des marchés de l'électricité et du gaz naturel est effective depuis déjà le 1er juillet 2007.
«Un tel comparateur, malgré toutes les précautions prises, risque de se réduire à un seul paramètre, celui du prix» a estimé, dans un communiqué, la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), qui regroupe des collectivités locales. Selon elle, il «risque fort d'avoir pour effet d'inviter les consommateurs à quitter les tarifs réglementés de vente (fixés par l'État) pour des offres à 5 ou 10% moins chères... dans l'immédiat» et de plus «fragilise le service public de fourniture».
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