Emploi
Alors que chômage continue d’augmenter, le gouvernement n’a toujours pas pris de mesures pour les centaines de milliers de demandeurs d’emplois qui vont perdre leur allocation ASSEDIC avant la fin de l’année.
Les plus de 50 ans demeurent par ailleurs les principales victimes : +1,5% en catégorie A +1,2% en catégories A, B et C (+20,3% sur un an). Quant aux catégories D et E, qui enregistrent les chômeurs en formation, congés de reclassement, maladie, ou bien contrats aidés pour la dernière catégorie, elles ont grimpé de 3,1% chacune sur un mois, et respectivement de 31,2% et 32,4% sur un an. Les chiffres font apparaître également une forte hausse du chômage de longue durée. Le nombre d’inscrits depuis plus d'un an a augmenté ainsi de 2,4% (+30,4% sur un an). La hausse a atteint même 2,7% sur un mois (+41% sur un an) pour les chômeurs dont la durée d'inscription à Pôle emploi est comprise entre un et deux ans. Ce qui repose la question criante des chômeurs en fin de droits.
«Nous avons fait le choix de ne laisser personne sur le bord de la route. Tout ce qui pouvait être mis en œuvre pour protéger des effets du chômage a été entrepris», a répété mercredi le chef de l'État, Nicolas Sarkozy, mais sans parler de ces centaines de milliers chômeurs (près de 700.000) qui risquent de se retrouver très rapidement sans ressources. Lundi, lors d’une réunion à Bercy avec les syndicats, le gouvernement a indiqué qu’il voulait développer les contrats aidés et les formations rémunérées pour les fins de droits…en piochant dans les caisses de l’UNEDIC. La confédération FO a répondu qu’elle s’y opposerait car les fonds de l’assurance chômage n’ont pas à financer des contrats aidés. Pour FO, c’est à l’État d’assumer ses responsabilités et le gouvernement doit maintenant cesser de tergiverser en réglant très vite le problème des fins de droits. Une nouvelle réunion est prévue la semaine prochaine. Les syndicats espèrent qu’elle sera enfin productive.
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