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Police
Le syndicat a emporté haut la main des élections professionnelles, qui ont connu plus de 84% de participation.
«Un véritable ancrage», pour son secrétaire général Nicolas Comte: l’Union SGP Unité Police Force Ouvrières est devenu nettement le
premier syndicat du ministère de l’Intérieur, frôlant la majorité absolue. Elle a obtenu près de 50% des voix, soit 47,8% chez les quelque 105 000 gradés et gardiens de la paix, lors des
élections professionnelles dans la police qui se sont déroulées cette semaine.
Un scrutin marqué par une participation importante: «82,79% pour les gradés et gardiens de la paix», selon le ministère, battant le record de participation de 2006, où le SGP-FO était troisième. Depuis l’effort d’unification, réalisée avec les anciens militants et adhérents d’UNSA-Police, a porté ses fruits et l’Union SGP Unité Police est devenue majoritaire, devançant de 10 points le syndicat Alliance. «Première chez les fonctionnaires de sécurité, chez les CRS, chez les gardiens de la paix, chez les adjoints de sécurité, qui ne sont pas des fonctionnaires,...» énumère Nicolas Comte. Il existe un «profond mécontentement à la base». Il est notamment dû à un «malaise lié à la culture du chiffre», de «quotas de PV et de gardes à vue», la «quantité primant sur la qualité», mais aussi au problèmes des heures supplémentaires, dont le calcul a été modifié défavorablement par «un protocole signé par Alliance» souligne Nicolas Comte pour qui «ce scrutin est à lire en rapport à la question du statut social et des conditions de travail».
Un scrutin marqué par une participation importante: «82,79% pour les gradés et gardiens de la paix», selon le ministère, battant le record de participation de 2006, où le SGP-FO était troisième. Depuis l’effort d’unification, réalisée avec les anciens militants et adhérents d’UNSA-Police, a porté ses fruits et l’Union SGP Unité Police est devenue majoritaire, devançant de 10 points le syndicat Alliance. «Première chez les fonctionnaires de sécurité, chez les CRS, chez les gardiens de la paix, chez les adjoints de sécurité, qui ne sont pas des fonctionnaires,...» énumère Nicolas Comte. Il existe un «profond mécontentement à la base». Il est notamment dû à un «malaise lié à la culture du chiffre», de «quotas de PV et de gardes à vue», la «quantité primant sur la qualité», mais aussi au problèmes des heures supplémentaires, dont le calcul a été modifié défavorablement par «un protocole signé par Alliance» souligne Nicolas Comte pour qui «ce scrutin est à lire en rapport à la question du statut social et des conditions de travail».
Nicolas Comte répond à France Info
sur le résultat majoritaire des élections Professionnelles 2010 (29 janv 2010)
sur le résultat majoritaire des élections Professionnelles 2010 (29 janv 2010)
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