Dans la lignée du lancement par le ministre du Travail du plan d'urgence contre le stress le 9 octobre dernier ("le stress sous pression"), des députés ont formé une commission de réflexion sur la souffrance au travail.
Cette commission, présidée par Jean-François Copé, regroupe des parlementaires et des personnes qualifiées de la société civile : médecins, juristes, responsables de ressources humaines, chefs d'entreprise...
L'objectif de cette commission est d'établir une liste de bonnes pratiques en vue de prévenir la souffrance au travail. La commission n'envisage pas la rédaction d'une proposition de loi.
Dans le cadre de cette commission, différents ateliers seront mis en place :
- l'atelier « santé » qui devra mesurer les impacts des conditions de travail sur la santé ;
- l'atelier « organisations » qui s'axera sur l'articulation entre vie professionnelle et vie privée ;
- l'atelier « nouvelles technologies » qui s'interrogera sur l'utilisation des nouvelles technologies au travail et ses conséquences (plus grand rendement exigé, manque de formation des salariés...) ;
- l'atelier « management » qui réfléchira sur de nouvelles formes de management.
Quelques mesures concrètes sont déjà envisagées, telles la mise en place d'un système de « bonus-malus » sur les charges sociales des entreprises ou la création d'indicateurs sur le bien-être des salariés dans les grandes entreprises.
La commission doit rendre son rapport d'ici la mi-décembre.
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