Projet de loi Fioraso
SOUS LA MENACE D’UN AMENDEMENT
La Commission permanente de ce CNU a fait immédiatement circuler une pétition exigeant le retrait de l’amendement. FO, la CGT et le SNESUP ont appelé à la signer et en quelques jours elle a recueilli 17.000 signatures. Le 26 juin, la Commission mixte paritaire (CMP) –sept députés, sept sénateurs– supprimait l’amendement, rétablissant le statut des enseignants-chercheurs. «C’est très positif, commente Gilles Bourhis (SNPRESS FO), cela montre que les attaques contre le statut mobilisent et que cela fait reculer.»
À présent, le syndicat demande le retrait pur et simple du texte. Si la loi Pécresse sur l’autonomie a mis les universités en déficit, le projet Fioraso «organise l’éclatement de l’enseignement supérieur et de la recherche publique en le “territorialisant” sous le contrôle des Régions». Le texte adopté par la CMP doit encore être soumis, avant la mi-juillet, au Palais-Bourbon et au Sénat, les deux assemblées pouvant l’entériner ou entamer une nouvelle lecture du projet de loi.
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