LES INÉGALITÉS EXPLOSENT AU BÉNÉFICE DES PLUS RICHES
«Les inégalités salariales augmentent encore, au bénéfice des plus riches», a déploré FO à la lecture de cette étude, qui ne concerne que «la période qui a précédé la crise, celle-ci conduisant à une nouvelle aggravation des inégalités dans notre société». Pour la confédération, elle «démontre la légitimité des revendications d’augmentation des salaires et des minima sociaux» et la nécessité d’une «répartition différente des richesses produites». FO faisant là référence à l’engagement toujours pas respecté par le pouvoir exécutif de prendre des mesures pour un partage en «trois tiers» (salariés, actionnaires, investissements) de la valeur ajoutée. L’idée reste de renforcer la part des salaires qui a reculé de près de 10% dans le produit intérieur brut entre 1983 et 2007.
L'enquête de l’INSEE relance également la question de la suppression du bouclier fiscal grâce auquel 1% des plus riches ont bénéficié d'un taux d'imposition moyen de... 20%, notamment à la faveur du petit jeu des niches fiscales. Institué en 2006, ledit bouclier visait, rappelons-le, à fixer le taux maximal d'imposition de 60% sur les revenus (hors CSG et CRDS). Sachant qu’à partir de l’été 2007, ce plafond est passé à 50% tout en incluant CSG et CRDS, autant dire que les ménages les plus aisés vont encore se régaler un peu plus.
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