Il est un stade à partir duquel les montants deviennent tellement colossaux qu’il est difficile de se faire une idée de ce qu’ils représentent concrètement.
Un exemple permet néanmoins de les remettre en perspective, celui des chiffres de notre système de protection sociale.
En 2010, ce dernier a dû faire face à un double défi. Crise économique oblige, ses recettes ont diminué tandis que ses dépenses ont augmenté pour faire face aux besoins de la population.
Moyennant quoi, l’assurance-maladie, l’assurance-vieillesse, les allocations familiales, les retraites complémentaires et l’assurance-chômage cumulées ont connu un déficit de 27,8 milliards d’euros. Soit très précisément 33% des bénéfices des entreprises du CAC 40.
Dit autrement, le simple tiers des profits du CAC 40 suffirait à équilibrer les comptes annuels de notre protection sociale.
C’est toute la question de la répartition des richesses entre le capital et le travail, du déséquilibre qui la caractérise et de son coût pour la société qui est ainsi posée.
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