Premièrement, la méthode quasi caricaturale qui consiste à faire passer en urgence et pendant l’été un décret impactant l’ensemble des salariés en dit long sur le courage politique qui entoure ce décret.
Deuxièmement, sur le fond, la modification du calcul des indemnités journalières dues au titre de la maladie, maternité et accidents du travail, n’est justifié que par un impératif…économique. C’est à compter du 1er septembre 2010 que le montant des indemnités journalières ne sera plus calculé sur 360 jours mais sur 365.
FO déplore qu’une fois de plus, ce soit la logique comptable qui dicte une modification du code de la sécurité sociale. Pour grapiller l’euro où il est censé se trouver, le gouvernement est prêt à revenir sur les fondements même de la protection sociale qui consistent à garantir « à chacun, qu'en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes. »
Le buldozer de la « rilance » continue sur sa lancée, imposant aux plus fragilisés de se sacrifier encore un peu plus, d’accepter de voir les acquis remis en cause, de voir des indemnités nouvellement soumises à fiscalisation...qui a dit que la « santé n’avait pas de prix » ?
Commenter cet article