LE SERVICE COMMUNICATION DE L'UNION DEPARTEMENTALE FORCE OUVRIERE DE COTE D'OR VOUS INFORME DE
:
MOBILISATION DES PERSONNELS DE FRANCE TÉLÉCOM POUR STOPPER LA «SPIRALE INFERNALE» DES
SUICIDES
Pour FO, la direction du groupe doit renoncer aux mesures de contrôle des salariés et aux mobilités forcées mais aussi remettre en place des systèmes de
cessation anticipée d'activités et procéder à des embauches.
«Les personnels de France Télécom sont toujours en danger, c'est intolérable et inacceptable» A l’occasion d’une nouvelle réunion de négociation nationale
sur le stress dans le groupe, l’ensemble des syndicats de l’opérateur historique (FO, CFDT, CGT, CFTC, CGC, UNSA, SUD) appellent ce mardi les salariés à «agir sous toutes les formes, et notamment
des assemblées générales, pour que soient prises les mesures susceptibles de modifier durablement et en profondeur l’organisation, le contenu et les conditions de travail».
Après un nouveau suicide de salarié jeudi à Lannion – le 25e en moins deux ans, sans compter les 15 tentatives – «la spirale infernale doit être stoppée», tempête la fédération FO Postes et
Télécommunication (FO-Com) qui exige des «mesures d’urgence à la hauteur de la crise sociale que traverse le groupe». Pour elle, dans le cadre des négociations qu’elle a engagée, la direction du
groupe doit «impérativement stopper les mobilités forcées, les restructurations, faire cesser les contrôles du travail mais aussi recruter immédiatement des personnels, partout où l’activité
l’exige et remettre en place de véritables dispositifs de "fin de carrière" afin de permettre aux salariés qui n’en peuvent plus de lever le pied».
Dans un message de soutien aux salariés de France Télécom, le secrétaire général de la confédération FO, Jean-Claude Mailly, a jugé vendredi que «la direction de France Télécom ne (pouvait) plus
se contenter de faire le dos rond en attendant la fin de la crise sociale et (devait) s'ouvrir réellement au dialogue» social. Le leader de FO a souligné également que «la politique de mobilité
forcée doit être arrêtée définitivement, de même que les restructurations» et les revendications sur les recrutements et salaires soient «négociées». La direction de France Télécom «doit arrêter
sa politique de suspicion, voire de flicage» envers ses salariés, souvent à l’origine de cette souffrance au travail, a-t-il poursuivi, avant d’ajouter, que «les pouvoirs publics devront aussi
prendre leurs responsabilités» sachant que l’Etat est encore actionnaire de France Télécom.
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