Article paru dans FO Hebdo n°2828

 

C’est au nom de «la compétitivité de la place de Paris» que les députés de la majorité, avec le soutien du gouvernement, ont supprimé l’impôt de Bourse qui taxait, à hauteur de 0,3%, les opérations boursières supérieures à 7.668 euros et qui représentait un montant estimé à 240 millions d’euros par an. 
   
  L’auteur de l’amendement adopté explique: «Le maintien de cet impôt, qui n’est applicable qu’aux opérations réalisées par des intermédiaires établis en France, crée à leur détriment une très grave distorsion concurrentielle par rapport à leurs concurrents étrangers. 
     
C’est au nom de la défense de l’industrie financière qu’il convient de supprimer cet impôt qui rend la place de Paris peu compétitive.» 

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