Pascal Varin a déposé symboliquement une gerbe de fleurs funéraire, ce matin à 10 h 30, devant l’ancien bureau de La Poste de Jullouville.
Ce bureau a fermé mercredi 4 décembre, remplacé par une agence postale communale à côté de la mairie. Un jour plus tard, c’est le bureau de Carolles qui fermait à son tour. Deux fermetures simultanées qui exaspèrent le syndicaliste. « Il faut reconnaître que l’activité baissait. Moi syndicaliste, j’étais prêt à accepter la fermeture du bureau de Carolles pour vérifier, même en seulement trois mois, que la fréquentation ne se reporte pas sur le bureau de Jullouville, qui ainsi aurait pu être maintenu. Mais La Poste est entrée dans une logique de calculs. »
Pascal Varin se dit inquiet quant à l’avenir des bureaux de poste du département, « dont la moitié sera menacée de disparition après les élections municipales ». Pour qu’un bureau ferme, il faut que le maire de la commune « veuille reprendre l’activité, ce qui n’est pas très populaire en période de campagne électorale ».
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