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Le groupe de spiritueux Pernod Ricard va supprimer 165 postes en France et 900 dans le monde. Cette restructuration, dénoncée par les délégués FO, est la conséquence directe du plan « Allegro » annoncé en février 2014 et visant à économiser 150 millions d’euros sur trois ans.
En France, les postes seront supprimés dans le cadre d’une réorganisation des services administratifs. Seule une soixantaine de reclassements seront proposés sur le site de Marseille. Une centaine de salariés risquent donc d’être licenciée.
Les négociations avec la direction vont se poursuivre jusqu’en novembre. Le PDG a promis d’annoncer les détails du plan social le 28 août lors de la présentation des résultats annuels.
Dans un communiqué en date du 25 juillet, la fédération FGTA-FO dénonce des licenciements boursiers dans un groupe qui a longtemps été considéré comme familial.
La direction de Pernod-Ricard justifie cette restructuration par la hausse des taxes, une guerre des prix avec la concurrence et la baisse des ventes d’alcool en Chine. Mais selon les délégués FO, le numéro deux mondial des vins et spiritueux n’est pas en difficulté, ne perd pas d’argent, et n’a pour seul objectif que d’augmenter ses bénéfices.
Christian Crétier, secrétaire fédéral de la FGTA-FO, rappelle également que le PDG du groupe, qui licencie aujourd’hui, avait demandé au Président de la République le maintien des aides fiscales dans la mise en œuvre du plan de responsabilité pour l’emploi.
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