Publié sur www.force-ouvriere.fr/ordonnances-macron-quand-ca-ne-veut-pas-ca-ne-veut-pas
jeudi 27 décembre 2018 / Nadia Djabali
CSE, rupture conventionnelle collective, referendum d’entreprise, accord de performance collective, l’heure est l’évaluation des ordonnances pour France Stratégie. L’organisme a beau y chercher des points positifs, il n’en trouve pas. Il confirme que la plupart des employeurs considèrent les ordonnances comme une possibilité de simplifier les licenciements tout en diminuant le nombre de représentants des salariés. Quant aux CSE, leur installation traine en longueur. La plupart seront mis en place en 2019 et à minima.
La mise en place des CSE a été modeste en 2018 et soulève de nombreuses interrogations, Côté employeurs, le nouveau cadre proposé a été […] vu avant tout comme la possibilité de simplifier et diminuer des coûts. Ces phrases on peut les lire dans le second rapport d’étape rédigé par France Stratégie sur l’évaluation des ordonnances réformant le Code du travail.
Aujourd’hui, sur les 50 000 à 60 000 prévus, seulement 10 500 établissements ont installé leur CSE, ce qui veut dire que la plupart de ces instances seront élues au cours de l’année 2019. Et les entreprises qui ont déjà un CSE l’ont installé a minima, ce qui a pour conséquence une diminution des élus et des heures de délégation. Déjà en septembre 2018, le ministère du Travail avait évalué la diminution du nombre d’élus à 33 %. [suite dans calameo...]
Commenter cet article