Près d’un tiers des membres de la commission de sécurité nucléaire japonaise (NSC) ont reçu, pendant cinq ans et jusqu’en 2010, des «dons» d’un montant total de 1,1 million de dollars (85 millions de yens, soit quelque 840 000 euros) de la part d’opérateurs du secteur nucléaire privé japonais et d’organismes lui étant liés, selon le journal japonais Asahi Shimbun. Largement de quoi avaliser la décision de l’opérateur privé Tepco (Tokyo Electric Power Company) de ne pas tenir compte de la probabilité, évaluée à 10% sur cinquante ans, qu’une vague sismique dépassant les 6 mètres, limite maximale retenue pour la sécurité, frappe la centrale de Fukushima. Une hypothèse émise en 2007 par ses concepteurs. Il a aussi été révélé qu’elle avait été construite plus bas pour économiser les frais de pompage d’eau dans l’océan. La NSC a également pour mission de promouvoir l’industrie nucléaire et d’assurer sa santé financière, qui s’est malheureusement révélée comme un facteur pouvant nuire à la santé publique.
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