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n France, l'inflation a atteint au
mois de novembre son plus haut niveau depuis août 2004, à 2,4 % sur un an (+ 0,5 % sur le mois), selon les données publiées jeudi 13 décembre par l'Institut national de la
statistique et des études économiques (Insee). "La progression de l'indice des prix à la consommation du mois de novembre résulte essentiellement de la nouvelle hausse des
prix des produits pétroliers", précise l'Insee. Les prix des produits pétroliers ont bondi de 6,7 % au mois de novembre, affichant une hausse de 16,3 % sur un an. Les prix
de l'énergie, qui incluent ceux des produits pétroliers, ont augmenté de 4,1 % sur le mois et de 10,2 % sur un an.
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30 milliards d'euros injectés dans l'économie pour le pouvoir
d'achatie pour le pouvoir d'achat
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"Si l'on combine l'ensemble des estimations chiffrées des redistributions de pouvoir d'achat, c'est près de 30 milliards
d'euros (...) qui vont être injectés en année pleine dans l'économie pour augmenter le pouvoir d'achat de nos concitoyens", a
déclaré la ministre de l'économie et des finances, lors de son intervention à l'Assemblée nationale. Christine Lagarde a rappelé qu'en plus du projet
de loi sur le pouvoir d'achat, des mesures étaient déjà en œuvre ou en voie de l'être. Elle a cité le "paquet fiscal" voté l'été dernier, le
texte sur la concurrence ou le "collectif budgétaire" en navette entre les deux assemblées. "Il s'agit là de mesures extrêmement
concrètes qui permettent d'obtenir de véritables résultats au bénéfice de nos concitoyens", a dit la ministre. –
(Avec Reuters.)
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"L'inflation est à la hausse", a constaté la ministre de l'économie et des finances, Christine Lagarde, lors d'un débat à l'Assemblée nationale
sur les mesures en faveur du pouvoir d'achat présentées, mercredi, en conseil des ministres.
LA BCE PRÊTE À AGIR
Toutefois, "les prix progressent moins vite en France que dans l'ensemble de la zone euro", souligne Alexander Law, économiste à l'institut Xerfi. La
hausse des prix de détail a atteint 3 % en rythme annuel le mois dernier, après 2,6 % en octobre, selon l'estimation précoce publiée fin novembre par Eurostat.
Par ailleurs, la Banque centrale européenne s'est de nouveau alarmée, jeudi, des risques d'inflation dans la zone euro et s'est dit prête à agir pour éviter une
flambée des prix, dans son bulletin mensuel. "En agissant fermement et à temps (...), le Conseil des gouverneurs fera en sorte que les effets de second tour et
les risques pour la stabilité des prix à moyen terme ne se matérialisent pas", précise le texte.
L'institution monétaire craint que l'inflation ne contamine le reste de l'économie, notamment via des hausses de salaires – ce qu'elle appelle les "effets
de second tour". Cependant, elle tempère ses propos en précisant que "les fondamentaux de l'économie restent sains", mais elle restera attentive aux
développements sur les marchés financiers.
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