EN RÉPONSE À LA HAUSSE DES PRIX, FORCE OUVRIÈRE RAPPELLE QUE LE POUVOIR D’ACHAT EST UNE PRIORITÉ ABSOLUE - 180108
18 janv. 2008
L’INSEE a publié cette semaine l’indice des prix du mois de décembre.
A 2,6% en glissement annuel pour l’année 2007,
celui-ci confirme le dérapage des prix qui affecte la France et le reste de l’Europe depuis le mois de septembre.
A nouveau, ce sont les dépenses incontournables qui sont touchées par une inflation désormais avérée et qui risque de ne pas rester passagère : les prix des produits alimentaires, les produits laitiers, les œufs, les viandes, les volailles enregistrent les hausses de prix les plus fortes. De même, les prix de l’énergie continuent de progresser très rapidement.
Il n’en fallait pas moins au président de la Banque Centrale Européenne pour stigmatiser les revendications salariales des organisations syndicales qui légitimement s’expriment partout en Europe. Une nouvelle fois, Jean-Claude Trichet menace de relever son taux directeur, ce qui conduirait à une nouvelle appréciation de l’euro. Cela pénaliserait un peu plus la compétitivité européenne, l’investissement et la consommation et in fine une croissance déjà très affaiblie par l’onde de choc de la crise des subprimes aux Etats-Unis.
Après des années de modération salariale qui a conduit à une déformation de la valeur ajoutée de 10 points en faveur des profits et au détriment des salaires, le pouvoir d’achat des salariés en France et en Europe est désormais plombé par une forte inflation.
Dans ce contexte, Force ouvrière rappelle que la revalorisation du pouvoir d’achat des salaires est une urgence absolue. En conséquence, elle appelle à la mobilisation des salariés du public et du privé le jeudi 24 janvier pour la revalorisation de leurs salaires et de leur pouvoir d’achat !

A 2,6% en glissement annuel pour l’année 2007,
celui-ci confirme le dérapage des prix qui affecte la France et le reste de l’Europe depuis le mois de septembre.
A nouveau, ce sont les dépenses incontournables qui sont touchées par une inflation désormais avérée et qui risque de ne pas rester passagère : les prix des produits alimentaires, les produits laitiers, les œufs, les viandes, les volailles enregistrent les hausses de prix les plus fortes. De même, les prix de l’énergie continuent de progresser très rapidement.
Il n’en fallait pas moins au président de la Banque Centrale Européenne pour stigmatiser les revendications salariales des organisations syndicales qui légitimement s’expriment partout en Europe. Une nouvelle fois, Jean-Claude Trichet menace de relever son taux directeur, ce qui conduirait à une nouvelle appréciation de l’euro. Cela pénaliserait un peu plus la compétitivité européenne, l’investissement et la consommation et in fine une croissance déjà très affaiblie par l’onde de choc de la crise des subprimes aux Etats-Unis.
Après des années de modération salariale qui a conduit à une déformation de la valeur ajoutée de 10 points en faveur des profits et au détriment des salaires, le pouvoir d’achat des salariés en France et en Europe est désormais plombé par une forte inflation.
Dans ce contexte, Force ouvrière rappelle que la revalorisation du pouvoir d’achat des salaires est une urgence absolue. En conséquence, elle appelle à la mobilisation des salariés du public et du privé le jeudi 24 janvier pour la revalorisation de leurs salaires et de leur pouvoir d’achat !
